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La mortalité augmente en Nouvelle-Calédonie
L’Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie a publié un article qui s’étonne de la hausse de la mortalité sur le territoire qui persiste en 2022. En Nouvelle-Calédonie, la mortalité est restée très faible en 2020 pour toutes les tranches d’âge. La pandémie qui a ravagé l’humanité, sauf dans les statistiques, n’a pas atteint l’île. En revanche, à partir de 2021 et le début de la campagne de vaccination, la mortalité a explosé. Les autorités ont bien-évidemment expliqué que c’était la faute au méchant virus qui venait d’arriver. Seulement, comme partout, en 2022 plus personne n’accuse le virus tueur de faire du mal aux gens puisqu’ils sont protégés par le vaccin sûr et efficace. La question demeure donc : quelle peut-être la cause de la surmortalité persistante en Nouvelle-Calédonie ?
COMMUNIQUE d’EPLP du 30 NOVEMBRE 2023
L'ISEE ayant publié ses données de mortalité des six premiers mois de 2023, nous les avons utilisées pour nos comparaisons interannuelles.
Il s'avère que la Nouvelle-Calédonie enregistre ENCORE une surmortalité importante sur cette période du premier semestre 2023 (après celles de 2021 et 2022...),
Les mois de mars et avril enregistrent notamment des surmortalités de plus de 30% !!!!
Le vieillissement de la population ne peut pas expliquer la totalité de ces augmentations (sans compter que TOUTES LES TRANCHES D'AGE sont concernées, même les plus jeunes !).
Nous renouvelons donc au gouvernement l'expression de notre très vive inquiétude face à ces chiffres qui restent à ce stade INEXPLIQUES mais qui sont possiblement explicables par les effets secondaires de la vaccination anti Covid (nous sommes à l’écoute si d'autres hypothèses sont envisagées).
De nombreux pays sont aussi concernés par cette surmortalité, particulièrement les plus vaccinés.
En conséquence, nous REdemandons instamment l'application stricte du principe constitutionnel de précaution en ordonnant l'ARRET IMMEDIAT de toutes les injections anti Covid.
Nous attendons une réaction adaptée et rapide de nos élus. Il en va de MORTS !
Martine Cornaile, présidente d’Eplp
Sylvestre explique le marketing d’une bonne guerre ! - Les Guignols - CANAL+
Une séquence très culte ! C’était le bon temps des Guignols!
La communication c'est important et encore plus en pleine guerre ! Sylvestre nous explique comment rendre une guerre attrayante, sexy, partisante... avec la guerre en Irak ! La sauce américaine va-t-elle prendre ?
Toute ressemblance avec les propagandes actuelles ne seraient que fortuites...
Asselineau le mirobolant
Les Conversations n°34 de Paul-Marie Coûteaux sur TVL
D'une chose qui étonne, émerveille et époustoufle, on dit qu’elle est mirobolante. Certes, le mot peut aussi avoir une connotation moqueuse : chacun en jugera à sa guise, après avoir écouté cette cinquième et ultime conversation avec François Asselineau, aussi mirobolante, en tous les cas aussi foisonnantes que les précédentes. Avec lui, nous aurons battu le record de durée de la série des Conversations (plus de huit heures au total), tant le personnage est disert, tant il a des choses à dire sur la France, ce qui l’accable aujourd’hui, et ce qui pourrait demain, par une grande politique, la replacer au rang des grandes puissances. Suivons ici les voyages de cet infatigable coureur de monde, les réorientations qu’il préconise pour notre politique étrangère dont ce gaulliste de bonne souche sait bien qu'elle surdétermine l’ensemble de la politique d'un pays ouvert aux autres comme l’est la France depuis des siècles, riche d’atouts, pourvu qu’elle se décide à sortir de cette prison mentale qu’est l’atlantisme -surtout pour nos modernes oligarques. Ecoutons ses idées en matière de politique culturelle, son choix pour l’inscription d’une "préférence chrétienne" dans la Constitution, et finalement l’énumération de ses plaisirs culturels, ses goûts en musique, en peinture, en littérature… Pour un peu, on en redemanderait !
Les députés nous ont cocufiés, macronistes en tête, Van der Leyen a tous les pouvoirs
C’est une catastrophe absolue. Jusqu’à présent, pour les grandes décisions il fallait quand même l’unanimité, et c’est ainsi que Orban a pu dire non aux migrants et aux impositions wokistes dans les écoles hongroises… Jusqu’à présent…
Cela fait des mois que der Leyen, les Allemands et Macron trépignent devant ces limites mises à leur pouvoir totalitaire.
Ils ont eu tort. Il suffisait de faire suffisamment de propagande parmi les députés mondialistes et de promettre à tous quelques sucres d’orge sur l’écologie, le genre et autres manipulations wokistes à la mode pour que, tout à coup, sans consulter quelque citoyen que ce soit, ils nous mettent tous sous le boisseau, nous ficelant, nous rendant incapables de nous opposer à l’immigration, l’islamisation, les délires vaccinaux et écologiques…
Et, cerise sur le gâteau, der Leyen devient empereur avec le titre de Présidente de l’UE… La nostalgie du Saint-Empire germanique, sans doute. Mais ça avait plus de gueule quand c’était Charlemagne à la tête de l’Empire carolingien !
C’est ainsi qu’on va avoir l’immense chance de permettre à la der Leyen et autres va-t-en-guerre de déclarer la dite guerre à la Russie si cela lui chante… Ils ont osé lui donner ce pouvoir. En toute violation de notre Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen, préambule de notre Constitution. Piétinés nos droits… On n’aura plus que le droit de la fermer et de marcher sur les ennemis de la folle de Bruxelles.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, ils ont voté à Bruxelles ce que les députés et sénateurs vont voter en France incessamment, la criminalisation de ceux qui s’opposent aux campagnes sanitaires du type Covid. On va être nombreux à se retrouver et ruinés, et dans la rue ou au trou.
Enfin, ils ont donné TOUS les droits aux salauds de décider pour nous de tout ce qui concerne l’imposture du prétendu changement climatique.
Pour faire bref, tout cela ne suffisant pas, la commission aura des pouvoirs extraordinaires…
Plus que jamais le Frexit est et restera le chemin indispensable pour retrouver nos libertés. Pour notre santé, pour notre école, pour limiter l’immigration et l’islamisation. Il y a le feu au lac, les amis. Et ces pourris du Parlement européen applaudissent leurs SAigneurs, nos bourreaux. En attendant vous avez intérêt à bien voter pour les européennes de juin 2024, peut-être qu’un changement de majorité au Parlement pourrait défaire ce que les salopards actuels ont fait ? Rien n’est moins sûr, ils verrouillent tout. Mais qui ne tente rien n’a rien.
Avec les voix des macronistes, le Parlement européen adopte un projet de révision des traités : création d’une armée EU et d’un Président de l’UE, partage des compétences des Etats avec l’UE pour la défense, les affaires étrangères, l’éducation…
Notre résumé des principales nouveautés du projet de modification des traités sur l’UE adopté par le Parlement européen :
- La prise de décision à l’unanimité des Etats membres (Conseil européen) devient l’exception, le vote à la majorité simple ou qualifiée la règle
- On ne parle plus d’égalité entre les hommes et les femmes mais entre les “genres”
- Les Etats ne devront plus assurer l’égalité des rémunérations entre travailleurs “masculins et féminins” mais entre “tous les travailleurs, sans distinction de genre“. Il n’y a plus de discriminations fondées “sur le sexe” mais des discriminations fondées “sur le genre”
- On ne parlera plus de “sexe sous-représenté” mais de “genres sous-représentés dans toute leur diversité”
- Le personnel de l’administration européenne devra refléter “l’égalité de genre et la diversité de la société” (discrimination positive)
- Création d’une fonction de “Président de l’Union européenne” en remplacement des président du Conseil européen et de la Commission qui est elle-même remplacée par un “exécutif”
- La politique étrangère et de sécurité commune n’est plus adoptée à l’unanimité mais à la majorité qualifiée
- Création d’une “union de la défense” dotée de “capacités militaires” sous le “commandement opérationnel de l’UE” qui peut acquérir des armes au nom de l’UE ⇒ constitution d’une véritable armée de l’UE
- Mise en place d’un mécanisme de défense collective : une attaque contre un Etat membre de l’UE est considérée comme une attaque contre tous ses Etats membres
- L’UE pourra avoir recours à des moyens civils et militaires contre… les campagnes de désinformation
- Compétence exclusive de l’UE au détriment des Etats membres pour conclure et négocier les accords internationaux sur le changement climatique
- L’UE aura dorénavant une compétence partagée avec les Etats membres sur les questions de santé publique, “l’accès universel et complet à la santé” et les “droits sexuels et génésiques”. (Cela signifie que les Etats membres ne pourront agir que si l’UE a décidé de ne pas le faire ou qu’elle n’a pas encore proposé de législation)
- Il en est de même pour :
- la politique des frontières extérieures
- les affaires étrangères
- la sécurité extérieure
- la défense
- la protection civile
- l’industrie
- l’éducation
- La politique commune migratoire devra tenir compte de la stabilité économique et sociale des Etats membres et répondre aux besoins de mains-d’oeuvre du marché unique
- L’UE ne pourra définir que les conditions “minimales” d’entrée et de séjour ainsi que les normes “minimales” de délivrance de visas et titres de séjour de longue durée
- L’UE sera dorénavant compétente pour définir les règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et des sanctions dans les domaines de la “violence fondée sur le genre” et “la criminalité environnementale“
- L’UE pourra compléter l’action des Etats membres dans la lutte contre la pauvreté et le “soutien au logement social”
- Création d’un “Etat d’urgence” européen : Le Parlement européen, à la majorité simple, avec le Conseil européen, à la majorité qualifiée, pourront donner des pouvoirs extraordinaires à la Commission (l’exécutif)
- Instauration d’un droit fondamental à “l’autonomie corporelle” et à un “accès universel à la santé” “sans discrimination”
Texte adopté par le Parlement européen
Communiqué de presse du Parlement européen : Après la Conférence sur l’avenir de l’Europe et dans le contexte de crises et de défis sans précédent, les députés ont présenté des propositions pour changer l’UE. Le Parlement défend des réformes qui visent à consolider la capacité de l’UE à agir, ainsi qu’à donner davantage la parole aux citoyens. Les propositions clés sont:
– un système plus bicaméral et moins de blocages au Conseil grâce à davantage de décisions votées à la majorité qualifiée et à la procédure législative ordinaire;
– un droit d’initiative législative à part entière et un rôle de co-législateur pour le Parlement en ce qui concerne le budget à long terme;
– une révision des règles de composition de la Commission (rebaptisée “exécutif européen”), y compris l’élection du Président de la Commission (la nomination devant être faite par le Parlement avec l’approbation du Conseil européen, c’est-à-dire un renversement du processus actuel) et la possibilité pour le Président de la Commission de choisir son collège en fonction de ses préférences politiques, en gardant à l’esprit l’équilibre géographique et démographique, ainsi qu’un mécanisme de censure individuel des commissaires ;
– une transparence nettement accrue au sein du Conseil grâce à la publication des positions des États membres sur les questions législatives et
– une plus grande participation des citoyens en obligeant l’UE à créer des mécanismes de participation appropriés et en donnant aux partis politiques européens un rôle plus important.
Davantage de coopération au niveau européen
Les députés demandent plus de pouvoir sur les questions relatives à l’environnement et à la biodiversité au niveau européen, et réclament le partage de compétences avec l’UE dans les domaines suivants, qui relèvent actuellement de la compétence exclusive des États membres: les menaces sanitaires transfrontalières, y compris la santé et les droits sexuels et génésiques, la protection civile, l’industrie et l’éducation. Il faudrait développer davantage les compétences partagées dans les domaines de l’énergie, des affaires étrangères, de la sécurité extérieure et de la défense, de la politique des frontières extérieures et des infrastructures transfrontières.
Le rapport a été approuvé par 305 voix pour, 276 voix contre et 29 abstentions. Il a été préparé par cinq corapporteurs représentant une large majorité du Parlement. La résolution qui l’accompagne a été adoptée par 291 voix pour, 274 contre et 44 abstentions.Consultez les citations des cinq députés chargés de ce rapport ici.
En adoptant ce rapport, le Parlement répond aux attentes des citoyens pour une UE plus efficace et plus démocratique, conformément aux propositions de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
Prochaines étapes
Maintenant que les députés ont réitéré leur appel à modifier les traités de l’UE et demandé au Conseil de “soumettre immédiatement et sans délibération les propositions […] au Conseil européen”, il appartient aux chefs d’État ou de gouvernement de l’UE de mettre en place une Convention – une décision prise à la majorité simple. La présidence espagnole du Conseil devrait soumettre les propositions au Conseil européen en décembre. En savoir plus sur la manière dont les traités de l’UE sont modifiés.
Christine Tasin
"Les origines du Plan Marshall",
Annie Lacroix-Riz déconstruit le mythe de l’aide américaine !"
Le Plan Marshall
Le plan Marshall ( officiellement appelé « Programme de rétablissement européen », en anglais : European Recovery Program ou Foreign Assistance Act of 1948), est un programme américain de prêts accordés aux différents États d'Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces prêts sont assortis de la condition d'importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains. En quatre ans, les États-Unis prêtent à l'Europe 16,5 milliards de dollars (l'équivalent de 173 milliards de dollars en 2020), soit plus de 10 % du PIB des pays concernés.
L'initiative est baptisée, par les journalistes, du nom du secrétaire d'État des États-Unis, le général George Marshall, qui, lors d'un discours à l'université Harvard (5 juin 1947), expose la volonté du gouvernement fédéral des États-Unis de contribuer au rétablissement de l'Europe. Ainsi dans ce discours, Marshall affirme :
« Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »
Les modalités du plan sont discutées lors de la conférence de Paris, lequel est finalement signé par 16 pays le 20 septembre 1947.
Truman signe le plan Marshall le 3 avril 1948. Sur le plan économique Charles Kindleberger en fut un architecte clé. Les États-Unis demandent aux États européens de s'accorder entre eux au sein de l'OECE pour établir un plan de reconstruction. L'Administration de coopération économique (ECA) est chargée d'examiner les projets de reconstruction en vue d'accorder l'aide.
Entre 1947 et 1951, les États-Unis consacrent 16,5 milliards de dollars de l'époque (dont onze milliards en dons) au rétablissement de 23 pays européens en réponse à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE, aujourd'hui l'OCDE). Le montant total de l'aide correspondrait à entre 130 milliards et 230 milliards de dollars en 2012, soit environ 4 % du PNB pendant cinq ans.
Les Américains ont ainsi contribué à la coopération européenne qui inscrit le plan Marshall en partie dans la politique d'endiguement voulue par le président Truman prélude à la construction européenne
La reconstruction européenne, relativement rapide, fut largement stimulée par l'aide américaine, tandis que l'économie américaine évita ainsi la récession à cause d'une surproduction massive qu'aurait pu entraîner la cessation des hostilités
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt. L'insistance des États-Unis concernant la libéralisation économique des pays bénéficiant du plan a certainement joué un rôle aussi, le libre-marché étant incompatible avec une économie dirigée. Comme le précise la doctrine Jdanov, chaque État était amené à « choisir son camp ». L'année 1947 est par cet aspect considérée comme le début de la guerre froide. En 1949 commence le Comecon liant les pays de l'Europe de l'Est.
Une première aide financière parvint en Grèce et en Turquie en janvier 1947. Seize pays ont accepté l'aide financière, plus l'Allemagne de l'Ouest à partir de 1949.
Entre 1948 et 1951, le PNB de l’Europe de l’Ouest a fait un bond de 32 % (passant de 120 à 159 milliards de dollars) ; la production agricole a augmenté de 11 % et la production industrielle d'environ 40 %
Nature de l'aide
Les milliards débloqués consistent en 85 % de dons et 15 % de prêts accordés par des banques américaines avec une garantie des États-Unis. Le mécanisme retenu consistait à fournir un crédit à un État européen. Ce crédit devait servir à payer des biens et services provenant des États-Unis. L'État européen bénéficiaire encaissait, en monnaie locale, le produit des ventes de ces importations sur son marché national, ainsi que les droits de douane afférents. Parallèlement cet État devait octroyer à des agents économiques nationaux (entreprises ou administrations) des crédits destinés à des investissements d'un montant deux fois supérieur au crédit qu'il avait lui-même reçu (système de la contre-valeur). L'État européen bénéficiaire devait en outre faire la preuve qu'il autofinançait sa part, sans recourir à la création monétaire, donc au moyen de l'impôt ou en recourant à des banques. Par ce montage, les États-Unis encourageaient un effort significatif d'équipement et d'épargne en Europe.
Les principales importations concernent les produits industriels (machines agricoles motorisées, outillage, charbon) devant les produits agricoles (blés, maïs hybrides, tabac…)
Contrepartie prévisible : la plus grande facilité à se fournir en produits importés rendit de ce fait plus difficile le développement de productions nationales concurrentes, et handicapa le développement de quelques firmes (motos Gnome Rhône, scooters Terrot…). Toutefois, à l'inverse, Ford transféra à la France ses activités de construction automobile, dont la célèbre Vedette, dans l'entreprise Simca.
Motivations
L'Europe est à reconstruire. Ses infrastructures ont beaucoup souffert. L'appareil productif a été partiellement détruit ou surexploité et mal entretenu pendant les hostilités.
On meurt de froid et on ne mange pas à sa faim en Allemagne, les barrières économiques et les restrictions de commerce avec ce pays forcent ses partenaires commerciaux habituels à détruire des surplus agricoles. Il faut donc rétablir des circuits normaux et éviter que l'investissement ne soit sacrifié à l'urgence d'alimenter les populations.
Il s'agit aussi de trouver des débouchés pour les produits américains. Les États-Unis ont connu pendant la guerre une forte croissance liée à l'industrie de guerre et la question à l'étude depuis 1941 à Washington est de savoir comment maintenir le plein emploi après la guerre. La solution mise en place sera, via le plan Marshall de trouver des débouchés à l'étranger financés par des prêts remboursables en dollars. Ces prêts sont émis via la banque mondiale et contrôlés via le FMI (accords de Bretton Woods). La particularité de ces deux institutions est que les États-Unis sont seuls à y avoir un droit de veto, ce qui leur permet de dicter leurs conditions, en particulier, d'obliger les pays européens ruinés à accepter que des conditions soient liées aux prêts du FMI. L'une des conditions de l'époque était que les dettes contractées par le pays recevant cette aide ne soient plus émises dans la monnaie du pays mais en or ou son équivalent en dollars dont le prix était de 34 $ l'once d'or. Ces prêts en dollars sont la garantie pour les États-Unis de ne pas avoir de perte de valeur si les pays emprunteurs dévaluent ; d'autre part les dollars dépensés pour acheter des produits autres qu'américains finiront toujours par revenir aux États-Unis pour acheter des biens américains.
Enfin la doctrine Marshall matérialise la crainte des Américains que les institutions démocratiques occidentales ne s'effondrent au profit de l'URSS communiste. Par l'aide financière, les États-Unis cherchent à prévenir l'accession au pouvoir des partis communistes en Europe de l'Ouest. Les Américains estiment que la pauvreté de l'Europe, qui fait le lit du discours communiste, doit être résolue.
Source Wikipédia
Immigration :
L’objectif de l’UE que l’on vous cache
La Commissaire européenne aux Affaires intérieures, la Suédoise Ylva Johansson, a été invitée à prendre la parole lors de la “Conférence de haut niveau sur la migration légale” organisée par le ministre de l’intérieur espagnol le 16 novembre à Madrid.
Au cours de son intervention, Mme Johansson, qui est en charge de la politique migratoire à la Commission, a précisé quels sont les objectifs stratégiques de l’Union européenne dans ce domaine crucial aux yeux des opinions publiques des peuples européens.
Cette intervention a principalement fait ressortir 3 points.
1) L’Europe ne peut pas se passer d’une immigration nombreuse et régulière pour faire tourner ses économies.
Cette affirmation péremptoire n’est assortie d’aucune réflexion critique.
▪️Ni sur l’utilité de relancer la fécondité des peuples d’Europe.
▪️Ni sur l’impact d’un pourcentage grandissant de populations non européennes sur le sol européen, et en particulier de populations de confession musulmane.
▪️Ni sur la soutenabilité à moyen terme d’une coexistence paisible entre les différentes populations.
2) l’immigration en Union européenne, se divise en 2 composantes :
▪️les migrants entrés légalement avec des cartes de séjour délivrées par les autorités nationales.
Ces migrants peuvent ensuite s’installer dans toute l’UE car il n’est pas question de rétablir des frontières entre chaque État au sein de l’UE.
Cette composante a représenté 3,5 millions de personnes au cours de la seule année 2022
▪️les migrants entrés illégalement, qui ont représenté 370.000 personnes en 2022.
L’immigration illégale, qui fait régulièrement la Une des médias, ne représente donc en fait que 10% de l’immigration annuelle dans l’UE.
3) Toute la politique de l’UE en matière migratoire vise à réduire autant que possible la part des migrants illégaux et au contraire, d’accroître la part des migrants légaux, afin d’assurer une migration “sûre et ordonnée” année après année dans l’UE.
L’analyse et les termes utilisés par Mme Johansson s’inscrivent dans le droit fil :
▪️d’une part, des traités européens (notamment des articles 67, 77 et 78 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne)
▪️d’autre part, du Pacte de Marrakech, signé et ratifié par la quasi-totalité des États membres de l’Union européenne. Ce Traité pose le principe que tout être humain sur terre doit être considéré comme étant un migrant potentiel et que rien ne doit entraver ces flux migratoires naturels. À noter que plusieurs États du monde ont refusé de signer et ratifier ce Traité fondé sur l’idéologie mondialisatrice. Les États-Unis et Israël l’ont notamment refusé.
Cette conférence sur la migration légale dans l’UE et l’intervention de Mme Johansson n’ont fait l’objet d’aucun article dans les médias français.
Certains pourraient trouver normal que les propos d’une Suédoise s’exprimant en Espagne ne soient pas repris dans la presse française. Sauf que Mme Johansson, en sa qualité de Commissaire européenne aux Affaires intérieures, s’exprime, sur ce sujet très sensible, au nom de la France aussi.
François Asselineau dénonce la forfaiture démocratique que constitue l’Union européenne.
Élue par personne, mais se prévalant de traités internationaux, une Suédoise dicte à la France une politique migratoire sans entrave alors qu’un sondage récent a révélé que 74 % des Français estiment que les immigrés sont désormais trop nombreux en France.
Ce scandale démocratique qu’est l’UE n’est jamais expliqué clairement ni dénoncé, par les faux opposants que sont les Zemmour, Bardella, Maréchal, Le Pen et autres Ciotti, qui veulent au contraire laisser la France dans l’UE !
Ceux-là se contentent :
▪de pointer les conséquences en tapant constamment sur les immigrés mais sans jamais parler des commanditaires
▪de promettre, par une pirouette éculée, qu’ils vont construire une «Autre Europe» en cachant que c’est impossible car il leur faudrait l’unanimité des 27 États membres pour y parvenir.
Jamais ils ne dénonceront les causes, jamais ils ne nommeront les vrais ennemis de la France : les États-Unis et leur vassale -l’Union européenne-.
Pour cela, il faudrait qu’ils retrouvent le courage qu’ils ont troqué contre leur carrière.
Seul sur la scène politique française, depuis 16 ans, François Asselineau dénonce courageusement les vrais ennemis de notre pays et propose les solutions concrètes, sur l’immigration et sur tous les autres sujets, pour que la France redevienne la France : libérer la France et rendre aux Français le pouvoir de choisir leur destin.
Origines et Causes de la Révolution Française
Extraits du
Tome 1 de l’Histoire Socialiste de la Révolution française
de Jean Jaurès
- Les causes sociales :
Les ouvriers des fabriques désiraient, tout comme la bourgeoisie qu’une aristocratie stérile tomba et qu’un système d’impôt plus intelligent et plus humain remplaça cet octroi si pesant qui renchérissait le vin, la viande, le pain et qui aggravait le prix de la vie ouvrière, nuisait aux manufactures comme aux ouvriers.
- Croissance de la bourgeoisie marchande et industrielle :
La croissance de la richesse industrielle et mobilière de la bourgeoisie industrielle et marchande a peu à peu diminué la puissance de l’aristocratie fondée sur la propriété de la terre. A cette aristocratie terrienne, à ce système féodal morcelé et immobile s’est substitué, par les liens du commerce, de l’échange et de l’impôt une classe nouvelle plus industrieuse et plus populaire la démocratie bourgeoise pour remplacer l’oligarchie des nobles.
A Paris, comme partout, c’est bien la bourgeoisie qui est la directrice et l’initiatrice du mouvement. C’est bien une force cohérente de bourgeois, de paysans, d’ouvriers qui réclame des garanties constitutionnelles et entre dans l’action.
La bourgeoisie française avait pris conscience de sa force, de sa richesse, de son droit, de ses chances presque indéfinies de développement.
Ce n’est pas du fond de la misère qu’est montée la Révolution Française. Celle-ci n’aurait été que la Révolution de la prospérité bourgeoise.
- La croissance démographique de la France :
Pour modeste et diverse qu’ait été la croissance démographique de la France au XVIIIème, elle n’en a pas moins, par ses modalités, posé d’importants problèmes à l’administration royale. En multipliant les tensions sociales, elle entre pour sa part, non essentielle mais non négligeable, parmi les causes de la Révolution.
- La révolte de l’aristocratie :
A chaque fois qu’un ministre réformateur voulut moderniser l’Etat, l’aristocratie se dressa pour la défense de ses privilèges. Elle culmina dans une révolte qui contribua à ébranler la monarchie.
- Les cahiers de doléances :
- La convocation des Etats Généraux :
- Le serment du Jeu de Paume :
Tous les députés font le serment de ne se séparer que quand la constitution sera faite.
- La séance royale du 23 Juin :
Déclaration de Mirabeau « Allez dire à votre Maître que nous sommes ici par la force du peuple et qu’on ne nous en arrachera que par la force des baïonnettes »
- Le renvoi de Necker par le Roi :
Directeur des finances de Louis XVI, auteur de réforme dont l’abolition du servage, critique des fortes sommes versées aux courtisans , populaire auprès du tiers Etat, son renvoi déclencha les troubles du 14 Juillet 1789.
- Le 14 Juillet :
L’attaque contre la Bastille fut, de la part du peuple, un coup de génie révolutionnaire. Les ouvriers charpentiers jouèrent un rôle actif dans l’assaut de la Bastille tant ils étaient habiles à manier la hache. Ce sont des moyens et petits bourgeois, des basochiens, des artisans et des prolétaires qui ont porté ce jour-là le coup mortel au despotisme royal. La prise de la Bastille, c’est la déclaration de la force du peuple au service du droit humain. Ce n’était pas seulement la lumière qui de Paris venait aux opprimés de l’univers, c’était l’espérance. La journée du 14 juillet, en même temps qu’elle est une grande victoire bourgeoise est une grande victoire populaire.
- Les conséquences du 14 Juillet :
La lutte du Tiers Etat contre les privilèges et la cour. Abolition violente de tout le système féodal, c’est le prodigieux soulèvement des campagnes. Tout le prolétariat misérable, ouvrier et paysan, va se lever à la fois contre l’ancien régime féodal et contre le nouveau régime bourgeois et qu’une lutte de classe profonde, formidable, la lutte de tous les sans-propriété contre tous les possédants va se substituer à la superficielle révolution de la propriété bourgeoise et paysanne contre le privilège des nobles.
La nuit du 4 Aout : abolition des privilèges
La déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
La Contre-révolution : En même temps qu’elle essaie de duper le peuple, la contre-révolution médite de le harasser. Elle veut d’abord endormir le peuple par d’apparentes concessions. Les aristocrates se sont donné un air de générosité. Marat invite le peuple à réfléchir aux manœuvres de la contre-révolution. Il poursuit en disant « le seul moyen qui reste aux riches de se soustraire au coup qui les menace c’est de s’exécuter de bonne foi en faisant part aux pauvres d’une partie de leur superflu »
La marche sur Versailles du 5 octobre 1789
- La révolution : ses origines profondes
Elle est si essentiellement bourgeoise que, quelques semaines après le 14 Juillet, quand l’assemblée nationale, libérée par le peuple des attentats de la cour, fixe le régime du corps électoral, elle exclut du vote des millions de pauvres salariés. Il ne vient pas à la pensée d’aucun député, et pas même des plus démocrates, de rappeler que devant la Bastille les ouvriers de Paris ont conquis pour les prolétaires de France le titre de citoyens actifs. Cette participation immédiate du peuple aux grands événements de la Révolution semblait un accident à la fois glorieux et redoutable qui ne pouvait faire loi pour la marche régulière d’une société ordonnée et libre.
Identité numérique européenne :
un pas de plus vers Big Brother ?
Alors que l’UE se dirige vers l’adoption d’un système d’identité numérique centralisé, les inquiétudes en matière de surveillance et de vie privée émergent. Est-ce un pas vers un futur dystopique ?
Début novembre, le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire sur un nouveau cadre pour une identité numérique européenne (eID).
Le règlement vise à créer un « portefeuille européen d’identité numérique » qui centralise la quasi intégralité des documents d’identité des citoyens de l’Union européenne. L’ensemble de leurs données privées serait alors regroupé dans un outil géré et contrôlé par les institutions européennes. Cela leur permettrait d’accéder à des services de l’État, mais aussi du secteur privé : services bancaires et financiers, connexion à des applications de santé, inscription à un réseau social, etc.
En l’occurrence, le DSA impose déjà aux GAFAM « d’accepter le portefeuille d’identité numérique de l’Union européenne pour la connexion à leurs services en ligne ». L’équivalent de France Identité existerait désormais à l’échelle européenne, et pourrait servir à effectuer des transactions en euro numérique.
Pour quel niveau de sécurité ?
Le peu d’informations disponibles ne sont pas de nature à inspirer confiance.
Sur le site du gouvernement français, on peut lire :
« Les composants logiciels pour les applications seront en code ouvert mais les États membres pourront, pour des raisons justifiées, y insérer des composants spécifiques non divulgués ».
Un examen minutieux du règlement, en particulier de l’article 45, a conduit plus de 500 spécialistes et chercheurs en cybersécurité à publier une lettre ouverte pour s’opposer au projet de l’Union européenne. Cet article exige en effet des navigateurs internet qu’ils « facilitent l’utilisation de certificats qualifiés pour l’authentification de sites internet ».
En pratique, cela signifie que tout État membre de l’Union européenne ou tiers partie pourra intercepter le trafic internet de n’importe quel citoyen européen : informations bancaires, données médicales, photos privées, etc.
https://twitter.com/ThierryBreton/status/1722291616654766485?s=20
Bien entendu, la Commission européenne prétend faciliter la vie aux handicapés et aux habitants des zones rurales. Le portefeuille d’identité numérique est présenté comme un moyen d’améliorer leur accès à des services qui « nécessitent normalement une présence physique ».
Rien de tel que de forcer les citoyens européens à entrer progressivement dans un système de contrôle pour des raisons pseudo pratico-pratiques, voire sanitaires, comme en témoigne l’adoption du système européen de certification numérique Covid-19 en juillet dernier. Ce dernier repose sur le même mensonge des libertés retrouvées, et devrait faire pâlir n’importe quel individu soucieux du respect de sa vie privée et de ses libertés, au vu de la probabilité qu’il soit détourné en un système de traçage, voire d’exclusion de ceux qui refusent de se plier aux règles fluctuantes des gouvernements en place.
L’Union européenne serait-elle en train de prendre un tournant totalitaire à la chinoise ?
En Chine, le gouvernement a récemment déclaré vouloir implémenter un système numérique d’identité dans son projet de métaverse. Il inclurait des informations proches de celles prévues dans son système de crédit social, où les citoyens seraient classés selon les critères arbitraires des autorités, et sanctionnés si jugés socialement inaptes.
Le règlement de la Commission européenne s’inscrit certes dans un cadre politique bien éloigné de la dictature communiste, mais on peut sincèrement s’interroger sur les objectifs de nos technocrates férus de contrôle social, et sur les dérives potentielles d’un système similaire. On peut, par exemple, imaginer qu’un tel portefeuille soit un moyen de suspendre les droits et libertés fondamentales au nom de motifs considérés « légitimes », mais qui seraient en réalité subjectifs et intrinsèquement politiques.
L’avancée à grands pas d’un projet aux allures de Big Brother devrait susciter a minima une avalanche d’articles dans les sphères médiatiques. Il n’en est rien. Les plus grands médias français, largement subventionnés, n’ont quasiment rien publié sur le sujet. Là encore, on peut imaginer pourquoi : le portefeuille européen d’identité numérique ne peut que renforcer les scepticismes et arguments en faveur de la sortie de l’Union européenne.
Chaque nouvelle directive ou règlement liberticide, à l’instar de la PAC, du DSA ou de l’IA Act, confirme l’idée que l’Union européenne est devenue une superstructure qui prétend réguler des pans entiers de la vie sociale, avec plus ou moins d’effet escompté. Chaque nouveau projet de loi contribue à ridiculiser la frange réformiste, persuadée que quitter l’Union serait une catastrophe irrécupérable pour le pays.
Comme si le libre échange ne pouvait être assuré par le biais d’accords commerciaux – ce que le Brexit a notamment permis de démontrer. Cette même frange réformiste est aveugle au fait que le carcan bureaucratique a atteint de telles proportions que toute tentative de réforme interne est vaine ; l’écrasante majorité de technocrates non élus n’ayant aucun intérêt à modifier les règles en leur défaveur.
Vous avez aimé le pass sanitaire ?
Vous allez adorer le pass d’identité numérique.
Élodie Messéant Sur Contrepoints, le journal libéral de référence en France
Avec les honneurs
Poutine en Arabie saoudite pour parler pétrole et conflit israélo-palestinien
Vladimir Poutine est arrivé mercredi en Arabie saoudite en provenance des Emirats arabes unis, dernière étape d'une visite éclair dans le Golfe axée sur le pétrole et le conflit israélo-palestinien.
Vladimir Poutine est arrivé mercredi en Arabie saoudite en provenance des Emirats arabes unis, dernière étape d'une visite éclair dans le Golfe axée sur le pétrole et le conflit israélo-palestinien.
Le président russe, que les Occidentaux cherchent à isoler depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, s'est un temps fait plus rare à l'étranger en réservant ses déplacements à ses plus proches alliés mais il effectue un retour sur la scène internationale.
Cette fois, il fait le choix de rendre visite à des partenaires économiques jugés importants. Et chez qui le président, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" d'enfants ukrainiens, ne risque pas l'arrestation, ces deux pays n'ayant pas ratifié le traité fondateur de cette institution.
M. Poutine a arrivé dans la soirée en avion à Ryad, selon des images de la télévision russe, avant d'être reçu par Mohammed ben Salmane, le prince héritier et homme fort de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut.
"Rien ne peut empêcher le développement de nos relations amicales", a déclaré le président russe, invitant le dirigeant saoudien à effectuer une visite à Moscou.
"Il est très important pour nous tous d'échanger avec vous des informations et des évaluations sur ce qui se passe dans la région. Notre rencontre est certainement opportune", a-t-il ajouté.
Les deux hommes doivent discuter investissements mais aussi de "leur coopération dans le secteur de l'énergie", garante d'une "situation stable et prévisible" sur le marché international, selon le Kremlin.
La Russie est le troisième producteur mondial de brut.
Le conflit entre Israël et le Hamas sera aussi à l'ordre du jour, notamment les "façons de promouvoir la désescalade", d'après Moscou.
Pour ce voyage diplomatique d'une journée, Vladimir Poutine s'était d'abord arrêté aux Emirats. Reçu dans l'imposant palais présidentiel d'Abou Dhabi, il s'est entretenu avec son homologue, Mohammed ben Zayed al-Nahyane.
Il a eu droit à un accueil avec les honneurs : des dizaines de soldats en armes l'attendaient au palais, tandis qu'une patrouille aérienne a traversé le ciel en diffusant des fumigènes aux couleurs du drapeau russe et que des coups de canon étaient tirés à proximité, selon des images diffusées par le Kremlin.
"Grâce à votre position, nos relations ont atteint un niveau sans précédent", a souligné M. Poutine, au début de la rencontre.
Le chef de l'Etat russe a assuré que les Emirats étaient "le principal partenaire commercial de la Russie dans le monde arabe", évoquant des "projets dans le secteur du gaz et du pétrole".
Il a en outre dit vouloir évoquer la situation "dans les zones chaudes", citant le conflit israélo-palestinien mais aussi "la crise en Ukraine".
Avant ce voyage, la présidence russe avait fait savoir que les dirigeants parleraient de la réduction de la production de pétrole dans le cadre de l'Opep+, une alliance de pays exportateurs de pétrole et de partenaires, dont la Russie est membre.
Vladimir Poutine ne s'est en revanche pas rendu à la COP28, qui se déroule à Dubaï.
Le président russe, traité en paria par les Occidentaux, a été absent des précédentes grandes rencontres internationales : le sommet du G20 en Inde en septembre et celui des BRICS en Afrique du Sud en août.
Officiellement, M. Poutine affirme éviter ces réunions pour ne pas "causer de problèmes" aux organisateurs. Reste que le mandat d'arrêt de la CPI entrave ses déplacements car il pourrait théoriquement être arrêté s'il se rendait dans un pays membre.
Vladimir Poutine privilégiait ces derniers temps les déplacements en terres très amicales.
En octobre, il avait été reçu en Chine par son homologue, Xi Jinping, en marge du forum des Nouvelles routes de la soie. Quelques jours auparavant, il s'était rendu au Kirghizstan pour son premier voyage à l'étranger depuis le mandat d'arrêt émis par la CPI.
Mais le chef de l'Etat russe voit un contexte international plus favorable à ses intérêts.
La contre-offensive ukrainienne, très attendue, s'est fracassée cet été contre les défenses russes. Quant au soutien jusqu'alors inconditionnel des Occidentaux à Kiev, il montre des signes d'effritement, à la faveur des divisions politiques, comme l'espérait le Kremlin.
"Poutine parle certainement avec plus d'assurance que jamais depuis le début de la guerre" en Ukraine, constate Nigel Gould-Davies, chargé de recherches à l'International Institute for Strategic Studies.
A l'intérieur de la Russie, les revenus pétroliers se sont redressés, toute opposition au Kremlin a été méthodiquement muselée et Vladimir Poutine se prépare à lancer en mars la campagne pour sa réélection, qui ne fait guère de doute.
Source : AFP
Dilemme ...