NON à la Pleine SOUVERAINETE

Non à la pleine Souveraineté

Oui à l’Autonomie

Pour une Calédonie Autonome

dans une France redevenue souveraine

 

« Si je suis élu président, je ne m'opposerai  pas à l'indépendance de la NC si celle-ci est voulue par une majorité de l'opinion locale.

Cependant, à titre personnel, je pense vraiment que les habitants de la NC auraient bien plus à y perdre qu'à y gagner.


La NC risquerait de devenir la proie des Anglo-Saxons, et/ou de toutes les mafias.

A court terme, il pourrait y avoir des problèmes de guerre civile, ou bien, dans un tout autre domaine, de déculturation : a-t-on envie de voir l'île des Pins, les îles Loyauté, la côte Est, etc., devenir la proie des promoteurs immobiliers, des murs de béton et d'hôtels de luxe, les canaques devenus les nouveaux esclaves des touristes riches venus d'Australie ou des USA ?

Personnellement, je souhaiterais que la NC reste associée à  la République comme elle l’est actuellement selon les termes définis par la loi organique et les accords de Nouméa, avec la garantie que tous ses habitants actuels puissent continuer à y vivre en paix et en harmonie les uns avec les autres »   (François Asselineau , avril 2017)

La délégation UPR de Nouvelle-Calédonie souligne et acquiesce la sagesse et la clairvoyance de Mr Asselineau, qui exprime le souhait que la Nouvelle-Calédonie reste un Pays associé à la République Française au lieu de devenir un pays indépendant. L’indépendance de la Nouvelle-Calédonie serait en réalité sa dépendance et sa soumission aux puissances de l’argent de la région Asie-Pacifique et en particulier de la Chine et de l’Australie comme c’est le cas au Vanuatu et partout dans le Pacifique.

La Nouvelle-Calédonie a les avantages de l’autonomie et d’une souveraineté partagée qui lui permettent de voter des lois sans les inconvénients de l’indépendance.

La Calédonie indépendante ne le resterait pas longtemps sans l’appui de la Banque de France, sans monnaie propre et sans institution pour la frapper.

Que devient-elle sans la manne financière de la France ? L’accompagnement financier de l’Etat français à la Nouvelle-Calédonie est énorme.et sera encore plus important dans le cas d’une France sortie de l’U.E. , de l’Euro et de l’O.T.A.N. Cela se matérialise et se concrétise par les contrats de développement en direction des Provinces et des Communes, par les compensations financières suite aux transferts de compétence (par exemple pour l’enseignement secondaire public et privé c‘est 50 milliards de cfp annuels). Sur le budget de la Nouvelle-Calédonie qui s’élève à 250 milliards de cfp, la dotation de la France est de 178 milliards de cfp.

,La Nouvelle-Calédonie bénéficie en tant que P.T.O.M.  des fonds européens de développement. Ces fonds sont en réalité l’argent de la France et des Français puisque l’U.E. ne produit rien et ne fait que redistribuer partiellement les contributions des Etats membres.  Que deviendraient ces fonds européens de développement, pour un territoire qui demande son indépendance et sa pleine souveraineté ?

Qui va protéger les côtes calédoniennes, les réserves marines après le départ de la marine française, de la convoitise et du pillage des pêcheurs asiatiques chinois et vietnamiens ? Plus personne ne pourra défendre l’espace maritime du pillage des ressources quelle que soit la décision souveraine des calédoniens.

La Nouvelle-Calédonie a une très grande autonomie qui lui permet de promulguer ses propres lois (emploi local, par exemple) ce que l’U.E. ne permettra pas longtemps et le reste du monde encore moins ; voir les traités de libre échanges du pacifique. L’ultra-libéralisme poussé à son maximum demandera à la Nouvelle-Calédonie d’exploiter encore plus ses ressources minières et son espace maritime.

La véritable question qui se pose est de savoir si la Nouvelle-Calédonie a les moyens de sa pleine souveraineté ?

L’U.P.R. pense que la Nouvelle-Calédonie n’a pas les moyens de sa pleine souveraineté :

  • Assurer sa défense c’est-à-dire entretenir une armée.
  • Assurer sa sécurité intérieure c’est-à-dire entretenir une Police et une Gendarmerie.
  • Avoir sa propre justice.
  • Battre monnaie et quelle monnaie ?
  • Bâtir et entretenir des relations internationales.
  • Assumer le salaire des fonctionnaires expatriés (magistrats, enseignants, cadres hospitaliers, administratifs).
  • Avoir les organes nécessaires à la formation des hommes capables d’exercer et d’assumer les compétences de la pleine souveraineté, c’est le cas par exemple pour les magistratsqui devront recevoir une formation et passer les concours dans une école conçue à cet effet, comme c’est le cas en métropole, on ne saurait se satisfaire de juges au rabais d’autant qu’il y a un vrai danger pour la justice tant les liens de parenté sont nombreux au niveau des calédoniens avec le risque de prises de position partiales.

 

Bien entendu, ces considérations ne s’entendent et ne seront possibles que dans le cadre d’une France sortie de l’U.E. , de l’euro et de l’O.T.A.N. ,c’est-à-dire redevenue totalement indépendante et souveraine.

 

Pour la délégation UPR NC

Michel Hanocque

Délégué territorial UPR pour la Nouvelle-Calédonie

NON à la PLEINE SOUVERAINETE

 
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