CITOYENNETE ET CORPS ELECTORAL

Corps électoral et Citoyenneté

 

« Le gel du corps électoral est très choquant et contrevient au principe républicain fondamental qui est celui de l’égalité devant la loi. L’UPR est en faveur des grands principes républicains et donc de cette égalité pour tous. C’est pourquoi elle est opposée à ce corps électoral bloqué. «   François Asselineau (Avril 2017)

 La cour européenne des droits de l’homme stipule qu’à la fin du processus d’auto-détermination le gel du corps électoral sera condamnable et que la France devra le lever sous peine de sanctions. On peut se poser la question de savoir pourquoi cette même cour ne condamne pas l’illégalité de cette décision et son inapplicabilité de droit.

On pourrait penser que vivre au Pays avec sa famille, y travailler, y payer ses impôts, être propriétaire de son logement, participer à la vie économique et à son enrichissement fait naître indéniablement une citoyenneté  conférant le statut de personne intéressée prévu par l’article 77 de la constitution française.

C’est pourquoi la délégation territoriale de l’UPR en Nouvelle-Calédonie propose que l’attribution de la citoyenneté et par conséquent le droit de vote aux élections provinciales soit basée sur les IMM (intérêts moraux et matériels).

On ne peut pas construire un destin commun en excluant du corps électoral une partie des habitants et résidents du Pays. La Nouvelle-Calédonie ne doit pas devenir une terre d’exclusion….!

Le gel du corps électoral est un déni de démocratie. C’est pourquoi rétablir le droit de vote pour tous c’est œuvrer au rétablissement de la démocratie.

Pour la délégation UPR NC

Michel Hanocque, délégué territorial UPR en Nouvelle-Calédonie

 

Contribution du délégué territorial adjoint

 

La Nouvelle Calédonie arrive au bout du chemin, et son destin reste à forger.

L’ Histoire ne s’écrira pas toute seule, elle devra faire la part des choses,

faire le tri entre les bonnes et les mauvaises idées.

Quelles que soient ces idées, d’intégration, d’égalité, de solidarité sur cette terre

de partage, elles ne valent rien si, sur le bord du chemin, on laisse errants et inopérants,

une partie non négligeable des citoyens de ce pays.

Cette fraction, qu’en haut lieu, on a décidé de ne consulter d’aucune façon,

à commencer par les urnes, intéresse au plus haut point L’ U.P.R..

Nous voulons parler des non-inscrits.

On a vu par le passé ce qu’il est advenu des parias stigmatisés, population de

seconde zone, ignorée de tous les acteurs et décideurs, et qui finissent dans des ghettos ou pire.

Décider par postulat de ne pas donner la parole à certains rend obsolète l’intégration,

l’égalité, la solidarité et le partage.

C’est dans cette optique que l’U.P.R., dans un but de large rassemblement, au-delà des clivages

et des idées partisanes, veut s’immiscer dans le débat, et ce dans un grand souci d’apaisement.

Redonner la parole et le droit de vote à tout un chacun est la nécessité pour que le

« vivre ensemble »  aie une signification dans la durée.

La proposition de l’ U.P.R. auprès des autorités compétentes, auprès des autres partis

politiques, et du peuple en général s’articule autour de l’appartenance à ce pays.

Appartenance de fait et appartenance consentie, conditions innées et conditions acquises.

Cela consiste en un « mixage » des intérêts moraux et matériels mêlés à la durée de présence

sur le territoire.

                                                                                    Philippe Chiron