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LE GRAND ECHEC EUROPEEN

« Une solution pour la France : sortir de l’Union Européenne »

Par pierre Leconte

Aux éditions François-Xavier  de Guibert dans la collection écologie humaine

 

De l'Acte Unique à la Constitution proposée aujourd'hui en passant par Maastricht, Amsterdam et Nice, l'Europe aura connu cinq textes, traités ou constitutions en vingt ans. Cette fuite en avant s'accélère parce qu'il est indispensable de masquer l'échec d'une construction anti-démocratique, inefficace et historiquement dépassée. Non seulement l'Europe de Bruxelles n'assure aux peuples qu'elle prétend régenter, ni la prospérité, ni la sécurité, ni la liberté, mais encore elle est devenue pour eux et, pour la France en particulier, le principal obstacle à l'élaboration comme à la mise en ?uvre des décisions salvatrices indispensables. Un élargissement irréfléchi, l'arrivée programmée, sauf coup d'arrêt, de la Turquie, vont précipiter les conséquences dramatiques déjà largement engagées de l'échec de l'Euro cumulé avec l'ouverture totale et inconsidérée des frontières commerciales : croissance impossible, chômage de masse et déficits incontrôlables. La vérité, c'est que l'Union européenne n'est ni une zone monétaire optimale, ni une zone politique optimale, ni rien du tout d'optimal d'ailleurs. La grande dimension n'est plus ce qu'elle était, la révolution de l'information et la compétition mondiale pour l'efficacité condamnent au déclin toute structure fédérale de l'Europe. Les nouvelles conditions de la croissance économique favorisent les petits États et affaiblissent les grands ensembles... d'autant plus lorsqu'ils sont incohérents. Ainsi, le projet de Constitution fédérale de l'Europe apparaît comme une énorme erreur stratégique parce qu'elle cumule impuissance, inefficacité et irresponsabilité.
Cette construction de plus en plus instable et aventurée est-elle réformable ? L'auteur ne le pense pas. Pour lui, seul un électrochoc électoral contraindra une classe politique aveuglée à retourner au réel. Il montre pourquoi la France dispose encore de beaucoup d'atouts. Encore faut-il vouloir s'en servir et en avoir la liberté. C'est cette liberté que les Français retrouveront, pour peu qu'ils le veuillent, en votant " NON " pour en finir avec le grand échec européen.

 

Extraits :

 

 

  • Le constat actuel est celui de l’impasse totale

 

  • Construire l’Europe, ce n’est pas assurer la paix : Cette construction  a été faite autour de l’hégémonie monétaire et politico économique allemande au détriment de la France.

 

     Démocratie et Souveraineté ne peuvent s’incarner que dans un Etat-Nation

               La souveraineté nationale, c’est le gouvernement de chaque peuple par lui-même dans le cadre de son Etat-nation. Comme il n’y a pas de peuple européen, il n’y a pas d’Etat-nation européen possible.

  • L’Europe, c’est beaucoup d’argent gaspillé

 

     L’Europe économiquement ultra-libérale ruinera ses peuples : en obligeant tous ses états membres à privatiser entreprises et services publics, en instaurant la directive Bolkestein selon laquelle les services ne se feraient plus sous la législation du pays dans lequel ils sont rendus mais selon le droit d’origine du pays prestataire de ces services mettant ainsi en concurrence les systèmes sociaux et fiscaux des pays au lieu de les harmoniser (cf le plombier polonais !)

 

  • L’Europe, c’est l’accélération de la destruction de la monnaie

 

 

  • L’Euro entrainera l’effondrement de l’Europe

 

  • L’impossible super Etat-fédéral européen

 

 

 

  • L’Europe, la trahison des élites :

Le peuple français vote à 55% Non au projet de constitution européenne et la représentation nationale ratifie le Traité de Lisbonne…. !

Le choix de décideurs sous l’influence des milieux économiques et financiers (le règne des lobbyistes) dans des institutions technocratiques et opaques

 

  • L’Europe, c’est la France enchainée

 

 

Biographie de l'auteur


Pierre Leconte, professionnel de la finance, a été conseiller d'une banque de développement, puis d'une banque centrale en Amérique du sud et dirigeant d'un groupe de sociétés financières spécialisées dans les transactions sur les marchés à terme. Il a été membre du London International Financial Futures Exchange et du New York Futures Exchange.