Créer un site internet

LETTRE d'INFORMATION N°8

Lettre d’Information N°8 de l’UPR NC – 28 février 2018

  • Valls et Jacob souhaitent que l’État dise sa préférence

L’ex-Premier ministre et le député Les Républicains Christian Jacob ont souhaité publiquement que la Calédonie reste française, tout en précisant qu’elle garderait son droit à l’autodétermination.

Devant un large public rassemblé dans l’hémicycle du Congrès, à Nouméa, Manuel Valls et Christian Jacob, respectivement président et rapporteur de la mission parlementaire sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, sont sortis de leur réserve.

L’ancien Premier ministre de François Hollande, devenu député de la majorité présidentielle, a dit et répété qu’il regrettait qu’un troisième accord n’ait pas pu être trouvé entre indépendantistes et non-indépendantistes. Il a aussi redit sa préférence pour une Calédonie qui ferait le choix de rester dans la France. Il a enfin souhaité que le Premier ministre et le président de la République s’expriment à leur tour sur la position de l’État quant au destin de la Nouvelle-Calédonie.

Ce qui a bien sûr fait grincer quelques dents dans les rangs indépendantistes, lesquels étaient plutôt minoritaires dans l’assistance.

Député Les Républicains, Christian Jacob a tenu assez logiquement les mêmes propos au fil des questions qui étaient posées à l’un ou à l’autre, parfois aux deux.

Manuel Valls est même allé jusqu’à mettre en garde les acteurs du débat public local sur le risque à utiliser le concept de peuple calédonien. « Il y a un peuple kanak, il y a le peuple français, il y a une citoyenneté calédonienne. Attention, ici plus qu’ailleurs, les mots peuvent être piégeux. »

Sur l’attitude que doit avoir l’État dans les prochains mois, la position est tranchée. « L’État doit être neutre et impartial dans la préparation du référendum. Il doit assurer la transparence et la sincérité du scrutin. Mais nous pensons qu’il doit apporter dans les semaines qui viennent, et avant le référendum, son propre éclairage sur ce que sont ses préférences. »

 Sur ce thème, Manuel Valls a fait valoir que dans peu de temps, du fait du Brexit et du départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la France resterait le seul représentant de l’Europe dans le Pacifique. Une présence souhaitée par l’Australie et par la Nouvelle-Zélande.

L’éclairage, du point de vue de Christian Jacob, c’est aussi expliquer les conséquences des choix qui vont se poser aux Calédoniens. « On ne peut pas avoir l’indépendance et le financement de la France. Si la Calédonie devient un État, différents traités de coopération pourront être envisagés. Mais ça ne correspondra pas aux engagements actuels et au soutien actuel. » Remarque à rapprocher de celle de Manuel Valls. « Lorsque j’étais Premier ministre, j’ai eu des gestes forts pour sauver les trois usines métallurgiques calédoniennes. »

Manuel Valls a également fait remarquer qu’à l’approche du référendum, les demandes des Calédoniens envers l’État allaient crescendo. « On demande à l’État de faire en sorte que le scrutin se passe au mieux, à l’État d’assurer la paix avant et après le référendum, à l’État de traiter avec le gouvernement calédonien des problèmes d’économie, les problèmes sociaux, les problèmes d’exclusion et d’insécurité. Tout cela, je le vois comme une demande de France. »

Manuel Valls et les membres de sa mission ont nuancé ces propos en répétant que la Nouvelle-Calédonie conserverait son droit à l’autodétermination par-delà la période des trois référendums prévus par l’accord de Nouméa. (source LNC)

  • Le comité des sages veillera à la bonne tenue de la parole en 2018

Évoqué par le Premier ministre et désormais constitué, un comité des sages aura vocation à être saisi ou à s’autosaisir si les valeurs communes étaient bafouées avant la consultation de 2018.

Discrètement, sans bruit, le groupe s’est hier réuni, à la résidence du haut-commissariat. Le « comité des sages pour la campagne relative à la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté » est constitué, et est désormais en place.

L’intention avait été décrite par le Premier ministre lui-même le 5 décembre dernier à la tribune du Congrès. Principe posé, « nous devons innover pour assurer la sérénité des « jours d’avant » ». Avant le référendum programmé probablement fin octobre 2018. Ce comité des sages « aurait la charge, lourde et fragile, de veiller à ce que les propos de campagne ne viennent pas blesser la société calédonienne en violentant ses valeurs, celles qui figurent dans notre Constitution avec la Déclaration des droits de l’homme, celles qui sont intimement liées à la civilisation kanak, celles qui s’enracinent dans l’héritage des religions, celles qui figurent dans le préambule de l’accord de Nouméa, avait observé Edouard Philippe. Je pense au projet de charte élaboré par la mission d’écoute et de dialogue en 2016 ».

Loin d’être une Haute autorité de censeurs, ou une autorité judiciaire bis, cette équipe sera avant tout un « “collectif du consensus » conscient de la fragilité de tout édifice politique », selon le locataire de Matignon.

Douze « sages » siègent maintenant : les anciens maires de Bourail, Nouméa et Koumac, Jean Pierre Aïfa, Jean Lèques et Robert Frouin, le père Rock Apikaoua, Sosefo Falaeo, autorité coutumière wallisienne, le premier vice-président du Conseil économique, social et environnemental Jean-Pierre Flotat, la présidente de l'association SOS violences sexuelles Anne-Marie Mestre, le président de la Ligue des droits de l'homme NC Elie Poigoune, la veuve du leader indépendantiste Marie-Claude Tjibaou, l’ancien directeur de l’Agence de développement de la culture kanak Octave Togna, le premier juge kanak Fote Trolue, et l’ancien directeur de l’Alliance scolaire de l’Eglise évangélique Billy Wapotro. (source LNC)

  • Le « G10 », un groupe de politiques très réservé

Proposé par le Premier ministre, le « G10 », groupe de personnalités politiques chargé de réfléchir sur la Calédonie d’après, est régi par des règles strictes. Les discussions demeurent confidentielles.

«On ne sait rien. » En quatre mots, ce collaborateur politique a formulé son plus long commentaire sur le « G10 ». Un groupe dans lequel le choix du nombre de sièges, puis la désignation des titulaires, ont suscité, au départ, un certain débat autour de la table. Néanmoins, sans tomber dans l’art d’une littérature anglaise, ce « G10 » est énigmatique. Au moins hermétique.

Edouard Philippe, le Premier ministre, en avait dessiné les fondations, le 5 décembre, devant le Congrès. A l’aube du référendum, l’ambition était de créer un cercle de travail restreint, composé d’une dizaine de personnes représentatives des groupes politiques constitués dans l’hémicycle du boulevard Vauban. Cette poignée de leaders doit essayer « d’aborder tout ce qui est susceptible de donner corps à la Calédonie d’après », a signalé, début janvier, le haut-commissaire Thierry Lataste aux Nouvelles. « Soit sous forme d’engagements politiques pris avant, soit dans un document qui recense des éléments comme le bilan de l’accord de Nouméa, le bilan des transferts de compétences, la place de la Nouvelle-Calédonie dans la région et dans le monde, et plus généralement l’élaboration d’un corpus de valeurs, de réalisations, d’ambitions sur lesquelles les Calédoniens sont susceptibles de se rassembler. »

Les renseignements glanés ici et là permettent de lister les membres du « G10 », pour groupe des dix. Philippe Michel, Philippe Gomès, Thierry Santa et Gaël Yanno pour la plateforme loyaliste. Sonia Backès des Républicains calédoniens. Paul Néaoutyine et Victor Tutugoro, de l’UNI. Roch Wamytan et Daniel Goa, pour l’Union calédonienne. Enfin le haussaire Thierry Lataste. Le signataire Pierre Frogier ne figure pas dans les rangs, de son propre chef. Le discours prononcé au comité directeur du Rassemblement, au Mont-Dore, peu après le passage du Premier ministre en Calédonie, traduisait une déception vis-à-vis de l’État. La raison du refus se cache peut-être ici.

Originalité du format, des règles strictes sont imposées au « G10 ». Exemple, les représentants ont été nominativement désignés, et ne peuvent pas être remplacés à une réunion. Cette rencontre, au rythme de deux par mois semble-t-il, se tient à huis clos. Et surtout, « pour la sérénité des débats », précise un membre, les discussions demeurent confidentielles. Au moins, entend-on, jusqu’au prochain Comité des signataires annoncé pour la première quinzaine de mars à Paris. Les personnalités politiques se sont même engagées par écrit, contractuellement, à ne pas divulguer d’informations hors de l’enceinte du « G10 ». Une première, sans nul doute, pour beaucoup de participants, cette « charte » de bonne conduite. Ce groupe chapeautera-t-il les différents espaces de travail (sur l’organisation de la consultation, les listes électorales, etc.) ou est-il confiné dans une autre dimension, davantage axée sur la définition d’une vision pour le pays (une orientation plus probable) ? Pour la réponse, il faut attendre un peu. (source LNC)

 

 

  • Des congés pour les coutumiers

Le Congrès a adopté une loi créant six jours de congés coutumiers pour les chefs de clans salariés. Mais la question de leur indemnisation, par les employeurs ou par le gouvernement, fait toujours débat entre indépendantistes et loyalistes.

Le texte a déjà été adopté il y a un an par le Sénat coutumier. Depuis, il a été présenté puis retiré à deux reprises au Congrès. Il y est revenu une troisième fois et a été adopté avec les voix des élus de la plateforme et le vote à contrecœur des élus indépendantistes. Motif de leur déception ? Au lieu de confier au gouvernement le soin d’indemniser les responsables coutumiers, ce soin est laissé aux négociations entre salariés et entreprises. Conséquences, certains seront indemnisés, d’autres pas.

Le but de cette loi du pays est de prendre en compte le fait coutumier et l’identité kanak dans le droit du travail.

Elle reconnaît aux responsables coutumiers le droit de prendre six jours de congés par an au titre de leurs responsabilités : présence lors des mariages, des deuils, de l’intronisation d’autorité coutumière, de la célébration de l’igname nouvelle.

Concrètement cette loi ne concerne pas la grande foule. Les grands chefs et les petits chefs sont hors champ puisqu’ils touchent déjà une indemnité. En pratique, le dispositif n’intéresse que les chefs de clans. Ils sont 2 322. Mais seulement 715 d’entre eux exercent une activité salariée et sont donc accessibles à ces six jours de congés supplémentaires par an. L’indemnité étant fixée à 5 000 F par jour, cela représente un budget maximal de 21,5 millions CFP par an.

 La somme n’est pas extraordinaire, même en période de rigueur. Il n’empêche qu’un amendement, présenté par Gérard Poadja (Intergroupe) renvoie aux employeurs la charge de supporter l’indemnité.

Pour Louis Mapou (UNI), « cet amendement risque d’enterrer la loi alors que sa vocation générale est de faire un pas dans la reconnaissance de l’identité kanak que prône l’accord de Nouméa. On sait très bien que dans les petites entreprises, les employeurs rechigneront à jouer le jeu. J’appelle mes collègues kanak des groupes non-indépendantistes à sensibiliser leurs amis. »

Argument voisin de Jacques Lalié (UC). « Quand il s’est agi d’indemniser les congés pris par les sportifs de haut niveau, vous n’avez pas posé de pareilles entraves, parce que ça se fait en Métropole et ailleurs, et parce que ça concerne tout le monde. Mais là, c’est la reconstruction de l’identité kanak qui est en jeu, et sa prise en compte dans le droit du travail. Et vous entravez le mécanisme. »

Pour tempérer les choses, un autre amendement engage le gouvernement à faire dans un an le bilan de la mise en œuvre effective ou non de ces congés. Et, comme l’a dit Philippe Michel (Intergroupe) : « à ce moment-là, nous rediscuterons si c’est nécessaire, les modalités d’indemnisation. » (source LNC)

 

  • Philippe Germain au forum des PTOM

Le président du gouvernement participera au seizième forum entre l’Union européenne et les pays et territoires d’outre-mer (PTOM) qui doit se tenir à Bruxelles. En amont, Philippe Germain aura une rencontre avec le comité de suivi des fonds Pacifique. Il s’entretiendra avec le comité de suivi des PTOM français et devrait rencontrer Jean Arthuis, président de la commission des finances du Parlement européen. Il s’agira pour Philippe Germain de préparer la signature du 11e FED (Fonds européen de Développement), consacré au tourisme.

En toile de fond sera menée une réflexion sur l’opportunité pour la Calédonie de rester dans le programme FED ou d’en sortir pour émarger directement au budget européen. (source LNC)

Notre commentaire : Il faut bien garder à l’esprit que les fonds obtenus sont… l’argent de la France et des français ! L’union européenne ne fait que redistribuer une partie de la contribution nette de la France (3ème pays contributeur).

  • Scènes de pillage hors norme dans des commerces de Magenta

Plus d’une trentaine de personnes ont cambriolé et saccagé un supermarché et la station-service de Magenta, dans la nuit de lundi à mardi. Des scènes de pillage hallucinantes où les voleurs se sont précipités sur l’alcool et des cigarettes. Dix suspects ont été arrêtés.

Quand ils ont appris la nouvelle, Mike, Make et les six autres salariés ont enfilé un pantalon et sauté dans leur voiture direction leur lieu de travail, la station-service Total devant le stade Numa-Daly de Magenta. Quelques heures auparavant, dans la nuit de lundi à mardi, vers trois heures du matin, au moins une trentaine de cambrioleurs, a priori des jeunes, ont arraché le volet métallique, défoncé la porte d’entrée renforcée par des barreaux et brisé la vitre blindée de la boutique avant de s’y engouffrer. Il leur a fallu près de cinq minutes pour réussir leur casse. La suite ? Un impressionnant pillage. « C’était du saccage. Nous avons été effondrés de voir l’état de la boutique. Ils n’ont aucun respect… », confie Aurélie, la gérante de la station.

Malgré les caméras de vidéosurveillance et les sirènes de l’alarme anti-intrusion, ces cambrioleurs, t-shirt ou capuche sur la tête pour éviter d’être identifiés, se sont rués sur le présentoir à tabac. En quelques secondes, 323 paquets de cigarettes ont été emportés. D’autres ont rempli leurs poches de chips, bonbons et autres boissons. Certains, aussi, ont éclaté des bouteilles d’alcool sur les présentoirs, renversé les étagères et piétiné les produits. « On ne comprend pas, c’est injuste. Il y a un sentiment de ras-le-bol, forcément. On s’en remet à la justice mais que peut-elle faire ? Des mineurs m’ont cambriolée il y a deux ans. J’attends toujours le remboursement de 200 000 francs. Jamais je ne les toucherai », se désespère Aurélie.

A force d’être volée, cette chef d’entreprise a pris l’habitude des dépôts de plainte à la police, des constatations de la police technique et scientifique et des courriers à l’assurance. Entre 2016 et 2017, elle a subi « cinq ou six cambriolages. Je ne les compte plus. » Et pour tenter de les éviter, elle a fait de son commerce une forteresse. « Une prison vous voulez dire », rectifie-t-elle.

Dans son bureau, dont la seule fenêtre est entourée de barreaux, Aurélie dresse le bilan. « Le préjudice est énorme. Il y en a pour plus de 570 000 francs de vols et de produits détruits et, au bas mot, plus de 250 000 francs de dégâts matériels ». Sur ses ordinateurs, les images du pillage tournent en boucle. La mine déconfite, elle s’interroge : « Il n’y avait que le tabac qui les intéressait. Est-ce depuis l’augmentation des prix ? Il y a quand même des questions à se poser. Cela permet peut-être de réduire le nombre de fumeurs mais ce qui est sûr, c’est que ça augmente les cambriolages. »

Avant qu’elle ne s’introduise dans la station-service Total, cette bande s’était attaquée au supermarché Champion de Magenta, rue du 18-Juin. Aux environs de 23 heures, ils ont soulevé le rideau métallique avant de courir vers le rayon alcool. Le butin ? Neuf litres de whisky et au moins 122 bouteilles de pastis. « Nous sommes en train d’affiner l’inventaire. Il y en a pour environ 300 000 francs », assure Carole Durand, directrice par intérim du supermarché.

Dans le quartier, ces deux casses spectaculaires ne sont pas passés inaperçus. Tandis que la station a fermé ses portes toute la matinée le temps de remettre en ordre les étagères, aiguisant la curiosité des passants, la police nationale a mené une opération d’interpellation.

D’après nos informations, une dizaine de personnes, dont des mineurs, ont été arrêtées et placées en garde à vue au commissariat central. Certains sont défavorablement connus des services de police. Aux enquêteurs de remonter le fil de cette soirée et de déterminer la participation de chacun des protagonistes. Un travail d’investigation qui pourrait être facilité par les images captées par les caméras des commerces. Elles ont toutes été, d’ores et déjà, récupérées et analysées par les enquêteurs de la police nationale. (Source LNC du 14/02/2018)

Notre commentaire : Il faut responsabiliser les parents, civilement et pénalement responsables des faits et actes de leurs enfants mineurs. Ce sont eux qui doivent être déférés devant la justice.  (Aux Pays-Bas, par exemple, les prisonniers et leur famille devront payer à l’Etat 16 euros pour chaque jour passé en détention. Cette loi s'applique aux prisonniers, mais également aux parents de mineurs incarcérés) on peut penser qu’une telle mesure va calmer les apprentis délinquants et surtout leurs parents à un plus de surveillance. Espérons que la Kanaky de demain ne soit pas celle que nous montrent ces jeunes délinquants

Voilà le résultat de la taxation importante du tabac et de l’alcool, de l’impôt supplémentaire créé sur le tabac et l’alcool, l’augmentation des larcins, des vols et des cambriolages, ce qui se produit avait été annoncé !!!

 La CGT a perdu un tiers de ses adhérents en 2017

Comment expliquer une telle désaffection ? La CGT a-t-elle perdu de son efficacité et de sa verve passés face aux scandales sociaux ? Aujourd’hui, la CGT, comme d’autres syndicats majeurs, est membre de la Confédération européenne des Syndicats (CES), financée par la Commission européenne. Or c’est cette même Commission européenne qui impose à la France le modèle ultralibéral voulu par les traités européens, à commencer par la démolition du droit du travail…. Et comme par hasard, la CGT n’explique jamais à ses membres, ni le rôle de la Commission européenne, ni le contenu précis des articles des traités européens, ni impossibilité concrète de modifier ces traités… Source : L’Obs (26 décembre)

  • L’association Anticor porte plainte pour favoritisme dans l’attribution de marchés de radars embarqués

Anticor dénonce des marchés attribués sans appel d’offres ainsi que le principe même de cette externalisation des contrôles par radars embarqués, « une dérive vers une privatisation de la justice ». ( Source : France info 7 février )

  • Les très chers nouveaux logos de France Télévisions

Une dépense de 500 000 euros d’argent public… et tout ça pour faire disparaître le mot France des logos ! Ce n’est malheureusement pas chose nouvelle, et bon nombre d’entreprises sont passées par là (France Telecom, Gaz de France, etc.).
Source : Le Point (1er fevrier)

 

  • Le Brexit et ses véritables conséquences

Richard Haddad reçoit John Laughland, Directeur des Etudes de l'Institut de la Démocratie et de la Coopération  dans l’émission Géopoles 8 sur TV Libertés.  Super intéressant.

Disponible sur you tube ici : https://www.youtube.com/watch?v=lV55T7pRAJU

  • Avant de Jeter

Voici ce que le docteur Christiane Laberge a dit dans sa chronique à la radio au 98.5 il y a quelques semaines : « Un médicament a la même efficacité 4 ans après la date de péremption. »

Mais il ne faut pas le dire trop fort parce que les compagnies pharmaceutiques n'aiment pas ça ...  Tout ce gaspillage écologique...

Voilà pourquoi nos portefeuilles sont vides !  L'armée américaine avait pour plus d'un milliard de médicaments et voulait savoir si c'était vrai qu'il fallait en disposer selon la date indiquée. Ils ont tout testé et seulement un produit perdait un peu de son efficacité après 4 ans.

CAPITAL, une revue française, expose également : Les dates limites de conservation sont imposées par les industriels pour écouler un maximum de produits et renouveler régulièrement leurs stocks.

En fait, les yogourts ont été analysés et goûtés 57 jours après le dernier jour de consommation autorisé inscrit sur l'emballage : même saveur, même fraîcheur, donc aucun problème à être consommés.

Même chose pour les charcuteries sous vide qui peuvent être utilisées 15 jours après la date de consommation affichée.

Pour les gâteaux secs, biscuits sous vide de toutes sortes : confiseries, chocolats, légumes secs, pâtes, riz, lentilles, ces produits sont consommables et de même saveur 3 à 4 ans après la date limite de consommation affichée.

Les industriels organisent ce gâchis alimentaire pour augmenter leurs bénéfices et satisfaire les actionnaires de plus en plus exigeants.

Un médecin a confirmé qu'il en est de même pour les pilules.

Il s'agit d'un racket des compagnies pharmaceutiques. La seule différence, c'est qu'après 3 ans, l'efficacité est légèrement diminuée, soit autour de 95 % au lieu de 100 %.

Donc, avant de jeter vos Tylenol, Immodium, Aspirine et autres pilules du genre, pensez que vous enrichissez seulement les compagnies pharmaceutiques qui font des sous à vos dépens. 

 

  • Lu pour vous

Dominer le monde ou Sauver la planète de Noam Chomsky

On plonge au cœur de « La stratégie de sécurité nationale « adoptée en 2002 par l’administration Bush. La guerre préventive contre l’Irak et les ADM (armes de destruction massive), le recours à la force sans autorisation du conseil de sécurité de l’ONU faisant de ces guerres préventives des guerres illégales et illégitimes même si Georges Bush dit que « les USA ont le droit souverain d’utiliser la force pour assurer leur sécurité nationale » ! Les USA apparaissent comme les champions des interventions clandestines pour dominer le monde et lui subtiliser ses ressources.

« L’administration Bush a ouvertement déclaré son intention de démanteler ce qui reste de l’ordre international et de contrôler le monde par la force. « Et ce avec ses allies historiques que sont les britanniques. Il n’y a aucune faille entre Bush jr et Tony Blair.

Ce sont eux qui ont armé les terroristes contre lesquels ils luttent ( Ben Laden, Al Qaida, daesh, etc…) dès qu’ils ne peuvent plus les contrôler. Ce sont eux qui éliminent un dictateur qu’ils ont soutenu ( Saddam Hussein, Kadhafi, etc … ) dès qu’il n’est plus aux ordres principalement de livrer ses ressources aux multinationales étrangères et en particulier américaines. 3 Il est invraisemblable que Washington se soucie soudain en Irak ou ailleurs de démocratie et de droits de l’Homme. »

Très intéressant ouvrage sans concession de géopolitique dans lequel apparait toute la dimension colonialiste des Etats-Unis. (Michel Hanocque)

 

Un site internet UPR NC :     http://uprnc.e-monsite.com/

La délégation UPR de Nouvelle-Calédonie s’est dotée d’un site internet pour personnaliser les contenus en les adaptant et les ciblant aux spécificités du territoire. Il est destiné autant à ses adhérents et sympathisants qu’à tous ceux souhaitant s’informer sur les analyses et propositions de l’UPR en Nouvelle-Calédonie.

Il comporte un certain nombre de pages différentes pour vous informer, vous documenter : une présentation de l’UPR et de sa délégation territoriale, nos lettres d’information, nos propositions pour la Calédonie, des textes de référence et une documentation relative à la Calédonie dont le Rapport sur l’ADRAF rédigé par François Asselineau mais aussi des livres à consulter, des tracts à visionner ….

Le Délégué territorial : Michel Hanocque         Le secrétaire : Bertrand Plé