LETTRE D'INFORMATION N° 5

Lettre d’Information N°5 de l’UPR NC – 15 janvier 2018

  •  FLNKS : l’indépendance avec partenariat sur la table

 Les quatre partis du Front ont planché sur les points délicats du projet de société en cas d’indépendance. L’hypothèse de la pleine souveraineté avec partenariat doit encore être discutée.

Les séquences s’enchaînent. Après la concertation à Dumbéa, puis les échanges lors des rencontres populaires, l’examen des partis en congrès, ou encore la production d’une synthèse, des points du « projet du FLNKS pour une Kanaky-Nouvelle-Calédonie souveraine » méritaient d’être encore débattus. De Daniel Goa à Louis Mapou, de Victor Tutugoro à Aloisio Sako, les leaders des composantes indépendantistes ont planché mercredi à la tribu de Baco, à Koné. L’idée étant, de « traduire les divergences en convergences », de « clarifier », d’« affiner ».

Le projet d’une nouvelle nation indépendante, selon le document, s’appuie sur la Constitution déposée par le FLNKS à l’ONU en octobre 1987. Toutefois, des modifications ont été apportées cette semaine. Le concept de société « pluriethnique » a, par exemple, été remplacé par la notion de République « pluriculturelle », jugée plus approfondie, plus adaptée à l’époque.

Cette pluriculturalité est retrouvée au sein d’une institution envisagée, le Sénat, et souhaitée ouverte à des représentants des huit aires coutumières mais aussi des autres communautés.

Le thème de la « nationalité » était déjà prévu dans le projet de Constitution porté par Jean-Marie Tjibaou. Le principe de la « double nationalité » n’est pas remis en cause, même s’« il faut être conscient des risques dans une population de taille réduite » ont noté des participants à la convention du Front. Un risque de déstabilisation. D’après le texte étudié cette semaine, tous les Calédoniens inscrits sur les listes électorales spéciales, c’est-à-dire provinciales et référendaire, accéderaient directement à la nationalité du nouvel État. Et une loi déterminerait, pour les autres habitants, les conditions d’accès ou de refus.

Un sujet est un peu plus brûlant, celui de l’hypothèse de l’indépendance avec partenariat. Lors de son 42e congrès à Poum en novembre, le Palika s’est déclaré prêt à discuter de cette orientation institutionnelle. Le RDO semble sur ce chemin, tout comme l’UPM, devant « la réalité de la capacité à gérer les compétences dès demain », souligne Jean Creugnet, de l’Union progressiste en Mélanésie, parti actuellement à l’animation du FLNKS. Même si ces trois formations du Front n’écartent nullement l’option, l’Union calédonienne se cale elle sur la première hypothèse, décrite dans le rapport de Jean Courtial et Ferdinand Mélin-Soucramanien : l’accès pur et simple à la pleine souveraineté. Néanmoins, « il n’y a pas de blocage, ni de préalable, ou de confrontation » explique Jean Creugnet. En clair, la discussion se poursuit, des éclairages ont été demandés, le groupe de travail dédié à ce « projet de société » continue de plancher. Jusqu’au congrès du Front programmé début février. Un événement politique au cours duquel des positions seront arrêtées en vue de la consultation. (source LNC)

 

 

. Les Républicains calédoniens sont désormais un parti politique. Ils se revendiquent comme les seuls à ne pas subir les tentations nationalistes.

Sonia Backès espère que le référendum maintiendra la Calédonie dans la France, tout en proposant de laisser ouvert un droit permanent à l’autodétermination.

En fait, plus qu’une nouvelle offre, c’est surtout un réajustement consécutif à la disparition du groupe UCF au Congrès, mouvement qui rassemblait le parti de Gaël Yanno, celui de Philippe Blaise et celui d’Isabelle Lafleur. Dans la foulée, un nouveau groupe s’est constitué sous l’emblème « Les Républicains calédoniens ».

L’argument central justifiant cette création ? « Le paysage politique a évolué. Nous avons désormais d’un côté les indépendantistes, et de l’autre des mouvements qui s’affirment de plus en plus comme nationalistes, lance Sonia Backès. C’est comme si les gens avaient honte de se dire loyalistes. Eh bien nous, nous formons un parti authentiquement loyaliste. Nous voulons que l’avenir de la Calédonie se construise dans la République avec une classe politique renouvelée et rajeunie. »

Sonia Backès s’est en outre félicitée de l’annonce par le Premier ministre que la question du référendum serait binaire. « C’est ce que nous avons toujours voulu. Et pour positiver les choses, nous souhaitons que cette question soit posée entre le oui à la France et le oui à l’indépendance. Pas de oui ou non. »

Les Républicains calédoniens veulent clairement revendiquer la bannière loyaliste : « La Calédonie coule dans mes veines. C’est ma terre, c’est mon foyer. Mais la France, c’est ma patrie et ma nation », scande Sonia Backès.

Leur projet s’articule autour de trois mots symboliques : liberté, égalité, fraternité. Liberté de la presse, liberté d’entreprendre, liberté de voyager avec des prix plus accessibles. Égalité parce que, selon eux, après le temps du rééquilibrage devra venir celui « d’un destin commun véritablement partagé par une population de plus en plus métissée. » La fraternité, enfin, autour de valeurs communes et notamment chrétiennes.

 Clairement, Sonia Backès et ses proches veulent marquer leur différence avec les élus loyalistes de la plateforme qu’ils accusent de vouloir emmener la Calédonie vers quelque chose qui n’est plus tout à fait la France.

Leur proposition aux indépendantistes ? Si le oui au maintien dans la France l’emporte, il faudra laisser ouvert un droit permanent à l’autodétermination. Il faut que les indépendantistes gardent un espoir de parvenir un jour à leur idéal. Mais en attendant, nous construisons ensemble le projet de société calédonienne dans la République.

Un projet pour l’élaboration duquel ce parti compte organiser des ateliers et créer des plateformes d’échanges numériques. (Source LNC)

 

Les trois provinces préparent un plan d’économies pour 2018. Dans les communes et au gouvernement, la situation est également délicate. Au cours des derniers trimestres, les embauches du public ont amorti les pertes du privé. Ce mécanisme est menacé.

« On assiste à une contraction de la dépense publique qui n’est pas sans rappeler celle qui est déjà à l’œuvre en Métropole », estime Jean-David Naudet, directeur de l’IEOM.

La situation est « critique » au Nord, « très difficile » dans les Loyauté et « dégradée » au Sud. Dans les trois assemblées provinciales, la préparation du budget de l’année 2018 a vu fleurir les qualificatifs inquiétants. Face à la diminution des recettes, la prudence était déjà de mise au cours des dernières années. En province Sud, il est désormais question de coupes budgétaires conséquentes.

Le 24 novembre, le président Philippe Michel a annoncé devant l’assemblée un plan d’économies qui devrait représenter environ 5 % de la dépense annuelle totale de la province. Néko Hnepeune, son homologue des Îles, s’est refusé à donner des chiffres tant que la dotation de la Nouvelle-Calédonie ne sera pas connue, mais un plan d’économies est bel et bien en préparation. Et dans le Nord l’exécutif dirigé par Paul Néaoutyine a de nouveau affiché sa volonté de réduire autant que possible le budget de fonctionnement pour préserver l’investissement.

Si les budgets primitifs sont conformes au débat d’orientation, la conjonction de ces trois plans de rigueur ne sera pas sans conséquences.

 « La dépense publique locale représente environ 25 % du produit intérieur brut. Si elle chute, il y aura un impact direct sur la croissance et donc sur l’emploi, affirme Jean-David Naudet, directeur de l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) à Nouméa. Cette diminution est faible, mais elle est là. Et une décroissance des budgets, c’est toujours douloureux ». Au cours de la période récente, la dépense publique a joué un rôle de stabilisateur de l’emploi salarié. Lors des six derniers trimestres, l’ISEE a comptabilisé des destructions de postes dans le secteur privé, avec une perte record de près de 1 000 emplois au 4e trimestre 2016.

Les embauches dans le public ont permis de compenser ces pertes, d’abord partiellement, puis totalement. Au 2e trimestre 2017, le public a ainsi créé 840 postes, contrebalançant largement les 410 destructions du privé. Si la dépense publique chute, l’effet « amortisseur » risque d’être moindre. Ce scénario est d’autant plus probable que le budget des autres collectivités n’échappe pas aux tensions.

 Dans son dernier Observatoire des communes, l’Agence française de développement relève que les municipalités « ont réussi à contracter leurs dépenses dès 2014 » pour pallier la stagnation de leurs recettes. Quant au budget propre du gouvernement, les dépenses ont connu en 2016 une large réduction de voilure, tant du côté du fonctionnement (-17 %) que de l’investissement (-47 %), avant un probable rebond cette année. « Il faut toutefois noter qu’il y aura un phénomène de compensation par l’augmentation des dépenses de l’État en 2017 - et probablement en 2018 », ajoute Jean-David Naudet. Le banquier central estime cependant que pour l’ensemble des collectivités, les marges de manœuvre se réduisent. Si l’emprunt a contribué à combler le manque de recettes, il pourra difficilement être utilisé à un rythme aussi soutenu, en particulier en ce qui concerne le gouvernement, dont le taux d’endettement s’approche à grande vitesse du seuil de prudence. Le Congrès devra faire des choix délicats pour voter le budget, dans quelques semaines.

Le point de vue de Mathieu Bunel, maître de conférences en économie à l’Université de la Nouvelle-Calédonie

Il y a effectivement eu une intense réflexion sur le sujet à la suite de la crise financière puis économique de 2008, qui s’est soldée par une crise de la dette des États. En France et ailleurs, des politiques d’austérité ont été mises en œuvre pour tenter de maîtriser la situation budgétaire. Il existait alors un consensus autour d’une certaine mesure du multiplicateur fiscal, vers 0,5 : lorsque la dépense publique diminue d’1 %, le produit intérieur brut se contracte de 0,5 %.

On avait largement sous-estimé ce multiplicateur. En fait, il est d’autant plus important que le pays connaît une récession forte. Dans le cas de la Grèce ou de la France, il a été supérieur à 2, c’est ce qu’ont révélé les travaux du Fonds monétaire international (qui avait préconisé ces politiques d’austérité). Et dans certains cas, on s’est aperçu que les politiques d’austérité ont aggravé les déficits budgétaires du fait de l’effondrement des recettes publiques.

 La Nouvelle-Calédonie a tout de même une « chance », c’est que la structure des recettes publiques est en partie déconnectée de l’activité économique : transferts de l’État, taxes à l’importation… Par conséquent, les conséquences des coupes budgétaires sur la croissance pourraient être moindres.

À la suite de la crise financière de 2007-2008, la dette de la France a bondi, notamment du fait de l’effondrement des recettes fiscales. Elle atteint quasiment 100 % du produit intérieur brut (en Calédonie, c’est environ 15 %). Ces difficultés ont limité la capacité de l’État à abonder au budget de la Nouvelle-Calédonie, où les recettes fiscales ont stagné puis diminué avec l’effondrement du cours du nickel. Le niveau des dotations du gouvernement aux provinces et aux communes est le dernier maillon, il subit l’ensemble de ces contraintes. (Source LNC)

 Les élus du Congrès ont validé à la majorité des trois cinquièmes la nomination des cinq membres de l’Autorité indépendante de la concurrence qui devrait pouvoir entrer en activité en début d’année prochaine. Seuls Les Républicains calédoniens se sont abstenus, non par hostilité envers l’autorité, mais par désaccord avec la loi antitrust.

C’est Aurélie Zoude-Le Berre qui a postulé pour le poste de président. Diplômée de Normale Sup, agrégée d’économie, avocate, rapporteur permanent au Conseil de la concurrence jusqu’en 2007, elle est actuellement administratrice à l’Assemblée nationale, affectée à la commission des lois. Elle avait effectué un stage de trois mois en 2012, au haut-commissariat.

Le rapporteur général sera Virginie Cramesnil de Laleu, magistrate, actuellement vice-présidente du tribunal d’instance du XIIIe arrondissement de Paris.

Le troisième membre de l’autorité est bien connu en Nouvelle-Calédonie puisqu’il s’agit de Jean-Michel Stoltz, magistrat à la cour d’appel de Nouméa qui a souvent présidé la cour d’assises. Vient ensuite Matthieu Buchberger, maître de conférences à l’université de Nouvelle-Calédonie où, précisément, il enseigne le droit de la concurrence.

Enfin, l’autorité calédonienne comprendra un sujet de sa très Gracieuse Majesté en la personne de Robert Philip Simpson. Il est diplômé d’Oxford, consultant international, et a mis en place plusieurs autorités de la concurrence en Afrique et dans les pays d’Europe de l’Est et dont le regard est très porté sur les consommateurs.

Cette Autorité indépendante de la concurrence est le corollaire de la loi antitrust. Jusqu’à présent, cette loi visant à réguler les pratiques concurrentielles était appliquée par la direction des affaires économiques du gouvernement.

À partir de février ou de mars, ce sont ces experts qui la mettront en œuvre. Philippe Germain, président de l’exécutif, a insisté sur la nécessité pour cette autorité, qui est aussi une juridiction, de stimuler l’économie calédonienne pour qu’elle soit plus concurrentielle, d’empêcher les abus de position dominante ou les pratiques de restrictions de concurrence auxquelles s’adonnent certaines entreprises en essayant d’obtenir des exclusivités.

L’objectif est d’arriver à une réduction de la vie chère, seule manière assez rapide de stimuler la consommation, et donc de rendre des points de croissance à l’économie.

Les effets positifs sur l’économie des autres leviers de croissance (relance de l’agriculture, développement des énergies renouvelable, stimulation du tourisme) seront beaucoup plus longs à observer. (Source LNC)

  • Accord bancaire : pas de quoi s’enthousiasmer !

 

Depuis 2014, nous dénoncions le cadre dans lequel les accords de modération des tarifs bancaires étaient négociés, en suivant les recommandations du « rapport Constans », peu ambitieuses et trop favorables aux banques. En février 2017, le cadre de la négociation change : la loi sur l’égalité réelle outre-mer du 28 février 2017 a introduit la notion de rapprochement, dans un délai de 3 ans, de certains tarifs bancaires pratiqués en outre-mer avec ceux constatés dans l’hexagone, et plafonne les services bancaires de base (dans le cadre du droit au compte) aux tarifs pratiqués dans l’hexagone. C’est dans ce cadre un peu plus ambitieux que le Haussaire a négocié cette année et conclu un accord le 1 septembre 2017.

L’accord conclu le 1er septembre dernier a pris plusieurs mesures :

  • Le maintien de la gratuité de 11 tarifs
  • Le gel de 3 tarifs
  • La baisse de 3 tarifs.

On notera toutefois que l’accord ne sera appliqué que le 1er avril 2018. Plus de six mois nécessaires pour baisser 3 tarifs… ou pour laisser un peu de temps pour en augmenter ou inventer d’autres ? (UFC NC)

Bienheureux que nous sommes, nous voici face à une nouvelle version du Jupiter : le Jupi-taire. Un dieu propre à faire taire, à étouffer, bâillonner. Le concept de censure démocratique est né. Ouf, on y arrive, le monde du silence approche. Le moment où les « pas contents » devront choisir entre se taire ou aller en prison, couverts d’amendes amers.

Comme le fait remarquer Patrick Weil (vrai militant des Droits de l’Homme et professeur à Yale) la différence entre Sarkozy et Macron, est que le premier annonçait avec fracas des choses horribles - qu’il n’appliquait jamais - alors que le second proclame du doucereux pour mettre immédiatement en œuvre de l’épouvantable.

Le roi nous prie donc, en attendant mieux, d’accepter la censure d’Internet. Avatar symbolique du rétrécissement progressif du champ de la liberté. Vous avez cru entendre le mot Résistance ? Rêvez encore : la censure est là pour le bien de l’homme. Ce sont les médias eux-mêmes, depuis 1981 et l’avènement de Dieu Premier, qui ont rendu les armes face à la pensée juste. La crise économique de la presse, -conséquence de la fabrique de mensonges- et le regroupement des journalistes derrière la oumma des bien-pensants, ont creusé leur tombe et celle des libertés. Ce qui fait une économie de croque-mort. Jacques-Marie Bourget  (source site les crises 8/01/2018)

 

  • La Souveraineté a – t – elle encore un sens ?

par Natacha Polony et Anne-Cécile Robert (sur polony.tv)

 

Extraits :

D’un point de vue étymologique le mot souveraineté est dérivé du latin supra qui signifie supérieur, au-dessus. Au moyen âge puis à la renaissance ce mot acquiert un sens abstrait, il ne désigne plus un homme (le roi ou l’empereur) qui détient l’autorité suprême, c’est le souverain mais incarne la puissance de l’Etat. C’est à la révolution qu’apparait le concept de peuple souverain. Le peuple n’est plus soumis, il est à lui-même son propre souverain. Souverainiste et souverainisme sont des mots inventés par ceux qui détestent la souveraineté.

 

L’article 3 de la constitution française du 4 Octobre 1958 parle ainsi de la souveraineté : « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ».

 

Parler de souveraineté européenne est donc en contradiction avec la constitution française qui parle de souveraineté nationale. Elle ne peut exister puisqu’il n’y a pas de peuple européen ni de communauté politique européenne, il n’y a seulement une addition de communautés nationales. Le fonctionnement des institutions de l’U.E. aboutit à un pouvoir nu, brut sans légitimité, à une gouvernance sans peuple. Vouloir promouvoir une Europe fédération d’état-nation est une façon d’anesthésier le débat car le concept de fédération postule le dépassement de celui d’état-nation. On ne peut donc avoir à la fois une fédération et un état-nation.

 

Souveraineté et démocratie sont indissociables. Il n’y a pas de démocratie sans l’exercice par le peuple de la souveraineté nationale. La République est la forme que prend la démocratie pour garantir la souveraineté du peuple.

 

Il n’y a pas de souveraineté pour une nation dominée. Quelle souveraineté reste-t-il à la France lorsqu’Alstom, constructeur des turbines de nos sous-marins nucléaires, passe sous contrôle du groupe américain General Electric ? Un Etat doit pouvoir mener la politique de son choix en fonction de ses intérêts. La souveraineté nationale doit garantir la souveraineté du peuple qui doit pouvoir décider de son destin.

 

Aujourd’hui la souveraineté nationale est bafouée non seulement par les institutions de l’Union Européenne mais aussi par ses propres institutions. Ainsi la représentation nationale a bafoué le vote des citoyens qui avaient rejeté le projet de constitution européenne lors du référendum de 2005 par l’adoption du Traité de Lisbonne. Les représentants du peuple n’ont pas défendu les intérêts et la volonté du peuple.

Il y a eu divergence entre les « élites » et la majorité du peuple. Elles ont tourné le dos à la démocratie ! Il ne peut y avoir de démocratie représentative correcte quand il y a un tel fossé absolu entre les élus et les citoyens.

 

D’autre part la coïncidence entre le mandat présidentiel et le mandat législatif a détruit l’équilibre qui existait entre le parlement et l’exécutif.

 

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment faire vivre la démocratie pour que les citoyens puissent exercer leur souveraineté.

 

La souveraineté nationale et la souveraineté du peuple doivent être articulées avec la souveraineté des individus. C’est pourquoi « la puissance publique doit l’instruction au peuple » Condorcet. C’est par l’instruction que les citoyens seront émancipés et auront les éléments pour décider de leur destin en devenant des individus souverains. C’est ce que seule, l’école peut faire. La république se construit sur un peuple auquel on transmet le savoir. La démocratie ne peut fonctionner qu’avec des citoyens émancipés car l’ignorance est source de dépendance.

 

On ne peut s’émanciper que par le savoir, c’est le principe de l’instruction publique. (Extraits recueillis par M. Hanocque)

 

 

 

 

  • Étienne Chouard (super intéressant)

Sur thinkerview : https://www.youtube.com/watch?v=DROqR_7EKvs&t=3s

Et : http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Accueil

Notre commentaire : Dommage qu’il ait voté Mélenchon !...ce qui est en contradiction avec ses analyses puisque Mélenchon est un leurre qui sert le système et ne veut pas sortir de  l’U.E.

 

  • Pour vous informer

 

 

  • Ruptures-presse.fr

Le site progressiste radicalement euro-critique

 

  • Les-crises.fr

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