LETTRE d'INFORMATION N° 11

Lettre d’Information N°11 de l’UPR NC – 15 avril 2018

 

  • L’UPR veut le dégel électoral en 2020

C’est un des chevaux de bataille du petit parti constitué autour de François Asselineau, candidat à l’élection présidentielle de 2017. La délégation calédonienne de l’Union Populaire Républicaine milite pour la fin du corps électoral gelé pour les élections provinciales à partir de 2020.

Michel Hanocque, délégué territorial de ce mouvement, rappelle tout d’abord que la Cour européenne des droits de l’homme considère qu’un corps électoral restreint ne peut être permanent et doit être réexaminé à l’issue du processus d’autodétermination qui le justifie. Sur cette base, l’UPR propose qu’après les élections provinciales de 2019, on revienne à une citoyenneté ouverte, fondée sur la détention en Nouvelle-Calédonie du centre des intérêts matériels et moraux .Pour ce faire, l’UPR propose un système de points associés à différents critères : le fait de vivre en Nouvelle-Calédonie, celui d’y travailler, d’y être propriétaire d’un logement, d’y élever des enfants, etc. Une grille d’évaluation en somme qui, lorsqu’elle est suffisamment remplie, permettrait d’accéder à la citoyenneté et au droit de vote aux élections provinciales.

Le retour à un corps électoral glissant est souhaité par plusieurs partis non-indépendantistes. (Philippe Frédiére - Les Nouvelles Calédoniennes du 13 Avril 2018)

 

Notre commentaire : Toutefois nous voudrions revenir sur le qualificatif "de petit parti" qui est attribué à l'UPR. Nous nous étonnons de ce qualificatif alors que l’UPR compte plus de 30 000 adhérents et beaucoup plus que DLF/MRC/MODEM/UDI/ par exemple , ce qui en fait le 5ème parti de France en nombre d'adhérents, que son site internet est le plus visité de tous les sites des partis politiques français avec plus de 60 000 abonnés.

Quant à la délégation territoriale elle compte 108 adhérents à jour de leur adhésion, notre site internet compte plus de 500 visiteurs après 2 mois d'existence et notre page facebook compte près de 400 amis .

 

  • L’UC dresse son bilan du Comité des signataires
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« Ce n’est pas avec des discours va-t-en-guerre que l’on va arriver à construire un avenir serein », a lancé Roch Wamytan, entouré hier de Gilbert Tyuienon ou encore de Daniel Goa.

? Trajectoire

Le référendum d’autodétermination, prévu le 4 novembre, « se place dans une logique et dans une histoire », soixante ans après la consultation du 28 septembre 1958 « Nous sommes au bout d’une trajectoire, qui commence au moment où les Kanak entrent dans le champ politique, à la fin du régime de l’indigénat, au terme de la Seconde Guerre mondiale », note Roch Wamytan, signataire et président du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès. «On appelle les Calédoniens à exercer leur droit à l’autodétermination. » Si le « oui » l’emporte en fin d’année, « on essaie de construire ensemble le nouvel Etat ». Si le « non » domine, « la vie continue », car, indique Roch Wamytan, des territoires comme les îles Palau ont accédé à l’indépendance après plusieurs référendums.

? Audit et bilan

Voulus par l’UC, un audit de la décolonisation et un bilan de l’accord de Nouméa vont être réalisés, respectivement par le « C24 », c’est-à-dire le Comité spécial à l’ONU, et un bureau d’études déjà contacté par le passé. Leurs conclusions distinctes seront connues à la fin du mois de juin.

En outre, ajoute Roch Wamytan, « nous avons demandé la présence d’une mission d’observation des Nations Unies pendant le scrutin, et proposé au Forum des îles du Pacifique de désigner des observateurs sous la coordination des Nations unies, ce qui a été validé le 27 mars » au Comité des signataires.

? Emmanuel Macron en visite

Interrogé sur la possible venue du président de la République, le patron du groupe UC-FLNKS et Nationalistes a indiqué qu’Emmanuel Macron sera à Ouvéa le 5 mai. La date est fortement symbolique, puisque seront célébrés ce jour-là les 30 ans du drame de la grotte de Gossanah. Cette étape sur l’île de la plus haute personnalité de l’État doit être « suivie d’un geste », a observé Daniel Goa, président du parti indépendantiste. Lequel ? « A lui de voir. Nous lui avons proposé plusieurs options. » Sinon, « pour nous, c’est inachevé ». L’élu de l’UC avait parlé de « restitution de l’identité kanak » en janvier à Pouembout. A travers les mots, le mouvement souhaitait une démarche de réconciliation entre les autorités tricolores et le pays kanak, en cette fin de processus institutionnel. La visite officielle du chef de l’État pourrait s’étendre du 3 au 5mai.

? Question

Outre l’appel à « la mobilisation de toutes nos structures » en vue de la consultation, le chapitre de la fameuse question présentée au référendum le 4 novembre a été hier ouvert à la demande des médias. Et les points ont été mis sur les i. « Si nous n’avons pas utilisé le mot « indépendance » dans l’accord de Nouméa, c’était à leur demande (des loyalistes, NDLR) », remarque le signataire Roch Wamytan. « Voilà pourquoi les rédacteurs ont utilisé le terme « souveraineté » dans le texte. Et maintenant, c’est le contraire ! Ce sont eux qui nous forcent à mettre le mot « indépendance ». C’est là, davantage, dans le cadre de leur stratégie électorale. Nous, nous assumons ce terme.

 

Le Palika bien décidé à parler de l’après