L’EUROPE CE N’EST PAS LA PAIX.

«L’Europe ce n’est pas la paix. C’est un système autoritaire ! »

 Il n’y a pas pire que celui qui ne veut pas voir, pour ne pas troubler le confort de ses croyances et ne pas risquer de perturber son sommeil quotidien.

Pourtant, le rêve européen, s’est bel et bien transformé en cauchemar. L’Union Européenne est devenue une prison pour les nations et pour les populations dont il n’est pas possible ni autorisé de sortir.

L’Union Européenne répond à la définition officielle des dérives sectaires. Cet état de sujétion, de pression psychologique et maintenant de pressions physiques voir de répression physique pour maintenir l’Union Européenne au mépris des volontés populaires c’est exactement la définition de la dérive sectaire et aussi accessoirement lorsque l’on parle de politique de la dictature. Les peuples et les gens sont dans leurs immenses majorités aimables et gentils. Ils ont besoin de croire que le monde est à leur image, et que ceux qui les dirigent ou les représentent le font pour eux et pour leur bien.

Le dernier ouvrage de de Villiers explique la genèse de l’Europe, le projet européen, ses racines, et aussi ce qui se cachait derrière ce projet. L’Europe sous sa forme actuelle d’Union Européenne, n’est pas gentille, l’Union Européenne n’est pas la paix, elle a tous les attributs d’une secte ainsi que sa violence. L’Union Européenne est un projet profondément autoritaire. L’Europe c’est un système autoritaire, et un système autoritaire cela se dénonce, Philippe de Villiers le fait fort bien dans son dernier ouvrage.

L’Europe en imposant le plus possible le désengagement des Etats nationaux des économies nationales veut en réalité désarmer les pays, les gouvernements. Cela n’est pas le fruit du hasard ni uniquement de l’idéologie libérale. Il faut bien comprendre et décrypter la politique européenne qui est d’un cynisme absolu.

Moins les Etats disposent de leviers, moins ils sont forts, plus l’Europe Fédérale peut venir en remplacement.

C’est aussi en cela que ce besoin irrépressible de « privatisation » devenant l’alpha et l’oméga de toutes les politiques économiques doit être combattu.

C’est ce qui vient de se passer en Belgique où BNP Paribas a racheté Fortis aux Belges, enfin la participation de 25% de l’Etat belge. A travers des idées dites « européennes » de Privatisation de Fortis, la Belgique a perdu plus d’un milliard d’euros, et les agences vont fermer en Belgique…

Voilà les conséquences des « privatisations modernes », qu’elles soient en France ou ailleurs en Europe, elles ont pour conséquences d’enrichir certains, et de priver les Etats de futures ressources et de leur gestion notamment sociale.

Charles SANNAT